Story, Second part :
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Un bruit attira son attention. On aurait dit... Une coupe de cristalle qu'on avait fait tombé, et qui s'était brisé. Elle s'imagina le cristal si pûre en miette. Cela la fit frémir, sans qu'elle ne sache pourquoi. Elle ouvrit les yeux, et jeta un regard par l'unique fenêtre.
"-Ciel ! Je suis en retard ! Mais pourquoi diable ne m'ont-ils pas réveillé ?"Vraelle bondit hors de son lit, passa rapidement un coup de brosse sur sa chevelure cascadante, défroissa grossièrement sa robe, et se regarda un instant dans le miroir.
"-Moi qui voulait faire bonne figure... On dirait un paillasson."Elle ouvrit grand la porte, veillant tout de même à ne pas la faire claquer. Elle fit quelques pas dans l'obscurité du couloir, et se figea.
Ce n'était pas normal. A cette heure ci, les domestiques auraient du allumer les bougies. A cette heure ci, ils auraient du la réveiller. Et le ménage aurait du être fait. Alors pourquoi les murs étaient si sale ?
Elle posa sa main sur l'un des pans qui semblait... Eclaboussé ? Par quoi ?
Son coeur ne fit qu'un tour. Elle n'osa pas regarder sa main à la lumière, de peur de découvrir la vérité. De découvrir ce dont elle était quasiment sûre.
Elle ne se posa pas plus de question. Elle courrut dans la salle à mangé, marchant en même temps sur des morceaux de verres... Ou de cristals ?
Ses pieds chaussés en firent des confettis.
Elle ouvrit la porte de la salle à mangé, sans aucune considération, à l'instant, pour les portes qui allèrent se fracasser contre le mur. Sa détermination fondit comme neige au soleil. Des cadavres... Des cadavres... Partout ! Du sang de partout ! La mort ! La peur ! Le sang !
Vraelle glissa contre le mur, retenant ses sanglots, mais pas ses larmes. Elle avait reconnu Selfit, et la, n'était-ce pas ses deux parents entrelacés ? Et tous, tous les autres, n'avaient-ils pas aussi le ventre déchiqueté ? Les entrailles trop absentes pour que sa en soit naturel, du sang partout sur les murs, des meubles brisés. La belle vaisselle qu'elle aurait du avoir en héritage, une fine vaisselle en porcelaine, avec des verres en cristals, et des couverts en argent.
Et puis son visage perdit toutes couleures.
"-Oh non... Non..." Murmura t-elle, en proie à la panique.
Elle se releva, et marcha doucement, en titubant, les mains serrés près de son coeur.
"-Pas lui... Seigneur, pas lui !"Mais si. Elle explosa en larme, et tomba sur le cadavre de son fiancé allongé sur la seule table, celle en bois massif, du chêne solide, la table ou tous mangaient de nombreuses victuailles. Il ne semblait pas mort. A moitié en vie. Ou a moitié mort. ( HS : faisons de l'humour... quoi ? Je gâche le déroulement de l'histoire ? Oh, zut !)
Parce qu'il tourna sa tête vers elle. Ses yeux bleu, ses si beau yeux bleu s'illuminèrent alors qu'il dit d'une voix rauque :
"-Vraelle... Oh ! Vraelle !"Elle se pencha au dessus de lui. Les plaies qui barraient son torse, et son ventre à moitié défoncé, ainsi que ses bras couturés de blessures, ses cheveux rougit par le sang, ses habits en lambeaux et le fluide vital qui suintait, sa vie qui fuyait de lui en un flot carmin étaient les preuves même de la lutte acharné qu'il avait mené. Ses yeux s'emplirent de larme, qui coulèrent sur ses joues.
"-Je suis la... tout va bien se passer... Je suis la." Sanglota la jeune femme, sachant très bien qu'il était perdu.
"-Tes cheveux... Ils sont... si... beau." Déclara t-il
."-Je... Je t'aime." Murmura t-il ensuite.
"-Moi aussi je t'aime... Moi aussi ! Dryan !""-Maintenant... Fuit !" Le sérieux était revenu dans la voie de son amant.
"- C'est... Je suis... Un appât..." Termina t-il en un souffle, pendant que sa voix s'éteignait pour de bon.
D'abord elle ne compris pas. Il devait divaguer, ainsi elle lui offrit un sourire triste. Mais lui était sérieux. Elle le voyait dans son regard, parmit la souffrance qu'elle y lisait.
Et puis tout la heurta. D'abord, le bruit de verre qui explose siprêt de sa chambre, le sang sans les cadavres, le corps de son amant mit en évidence, allongé sur la table. Un mourrant dans son état n'aurait pas put se déplacer, et il n'était certainement pas retombé ainsi.
Elle recula d'un pas, puis de deux...
Un des "cadavres" se releva. Sauf qu'il n'était que couvert de sang. Peut à peu, le corps reprit sa vrais forme.
Vraelle ne hurla pas de peur. Tout ce qu'elle ressentait, c'était de la colère, et du désespoire. Elle se posta prêt de Dryan...
Mais c'était futile. Son fincé était blessé, il ne pouvait poas bouger, et elle ? Qu'était-elle ? Une simple femme habitué à broder, pas à combattre.
Le monstre s'approcha lentement. Il se léchait les babines, pas pressé pour un sous. Il était sur de son coup, il n'avait pas à se presser. De la bonne viande de noble, si c'était pas beau.
Il repoussa Vraelle d'un geste de la main qui l'envoya valser contre le mur. Elle n'en revint pas de la puissance du coup, qui la laissa sonné. Alors c'était sa, un Yoma ? Une larme de fureur coula sur sa joue.
Un bruit sec, suivit d'un gargouillit. Elle se releva d'un coup, et se jeta, désespéré, sur le Yoma. Nouveau coup.
Cette fois, elle ne se releva pas. Quelque chose avait transpercé sa robe. Surement rien de grave, mais ce qui la retenait était devant elle. Le Yoma s'était léègrement retourné. Comme pour la narguer. Les entrailles de Dryan qu'il finissait d'avaler laissait une trace sanglante sur sa... Sa gueule.
C'était fini. Elle le sentait au plus profondément d'elle même. Son amant, avec qui elle allait se marier, cet homme qu'elle aimait profondément était mort.Ce monstre l'avait achevé sous ses yeux, sur cette table. Peut être qu'il aurait put survivre à ses blessures, peut être qu'is auraient put se marier après. Peut être qu'elle aurait put le sauver.
Mais maintenant, tous ces espoires étaient réduit en poussière. A néant. Plus de mariage. Plus d'amour. Juste la mort, et un vide si profond.
Elle se demanda si elle ne faisait pas un cauchemard. Mais la douleurs de son son lui prouvait qu'elle ne rêvait pas. On ne rêve pas la douleur. Ni de sa.
Le monstre s'approcha d'elle. Elle soutint son regard, sans sourciller. Sa main buta contre quelques choses. Elle le regarda. Une coupe brisé, un tesson de verre, en somme. Et la rage envie tout l'être de Vraelle. Elle le saisit fermement, ignorant quelques éclats qui s'enfoncèrent dans ses mains. Elle frappa de toute ses forces le monstre, qui ne broncha même pas. le verre éclata, entaillant encore la main de Vraelle.
Douleur, rage, haine, amour, peur, tristesse, désespoire, tout se mêlait dans l'esprit de la jeune femme. La douleur causé par le verre, mais aussi la perte de Dryan, la rage et la haine dut à cette mort et au massacre de sa famille et de ses confidents et serviteurs, l'amour brisé pour Dryan, la peur - non, la terreur - que lui inspirait le Yoma, la tristesse et le désespoire - avait-on réellement besoin d'expliquer pourquoi ?
Elle frappa encore, et encore, se saisit d'un morceau de bois, elle ne savait pas d'ou il venait, mais cela lui était égale. Elle n'écoutait plus que la rage et la haine qui montait, croissait en elle plus rapidement que les flammes dévorant une prairie d'herbes sèches. Le monstre la repoussa, en riant. Oui, il riait. Elle frappa. Il para le coup, et en rendit un qui laissa de profond sillon dans le bois. Aucune importance. Mourir ? Sa ne lui faisait plus peur. Elle avait tout perdu, alors, à quoi bond ? Seule l'envie dévorante de vengeance ordonné ses gestes.
Le monstre se rua sur elle, et referma sa forte dentition sur le bras de Vraelle, le lacéra. Si douleur il y eut, elle ne la sentit pas. Aucune douleur ne pouvait être plus grande que le vide laissé par la mort de Dryan.
Elle dégagea son bras, en envoyant le baton - un ancien pied de chaise en bois massif - droit sur le crâne du Yoma. Il envoya voler l'arme, et envoya au sol la jeune femme. Il sauta dessus, lacérant les épaules avec un plaisir évident. Il grogna, prit d'une jouissance sans pareil :
"-C'est... Lutte ! La chasse en est encore plus interressante !"Vraelle joua des coudes, des pieds,réussit à se retourner... Pour être bloqué. Elle se débattit avec violence, et si elle fit légèrement vaciller le Yoma, elle ne le délogea pas. Elle connue alors la terreur qu'infligeait l'impuissance, cuisante preuve de sa faiblesse. Mais elle ne se laiss pas aller. Elle lui montrerait combien jusqu'à la fin elle le méprisait. Il fit trainer une de ses griffes sous sa gorge, mais elle ne laissa transparaître dans son regard que la haine qu'elle éprouvait. La griffe se planta légèrement dans la chaire, juste en dessous du menton, et descendit jusqu'à la poitrine de Vraelle, déchirant sa robe. Elle tressaillit à peine. Elle l'entendit encore rire, mais elle perdait conscience. Elle avait dépensé trop de force. Et elle s'en fichait.
Alors elle sentit une douleur sans pareil. Elle baissa ses yeux vers son ventre, un peu en dessous de son nombril. Elle vit les doigts du Yoma enfoncé dans sa chaire jusqu'à la deuxième phalanges. Il allait l'étriper, et manger ses entrailles alors qu'elle était encore vivante. Tant pis.
Ou tant mieux. Elle allait pouvoir retrouver son bien aimé.
Elle vit un éclair argent. Elle n'y fit pas attention.
Elle vit le corps tomber en morceau. Tient, divaguait-elle ? Il était sûrement en train de la manger, et elle était déjà morte. Elle cligna des yeux, rencontra ceux, argent, d'une femme couverte de sang.
Etait-ce la mort ?
Elles se fixèrent un instant, silencieuse. Vraelle se dit que c'était dommage, elle l'aimait bien cette robe. Et cette claymore... Pourquoi était-elle arrivé si tard ? trop tard.
Vraelle sombra dans l'inconscience.
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Lorsqu'elle se réveilla, Vraelle ne dit pas un mot pendant une période de deux semaines. Elle se contentait de regarder au loin, dans son lit, incapable de bouger à cause de ses blessures. Au point ou certain pensèrent qu'elle était devenu folle. Une allienné. Elle mangeait peu, distante. Ses blessures guérissait vite.
Mais elle avait survécut. Pourquoi ? Se demandait-elle, amère.
Le silence ne dura pas plus longtemps, mais elle ne demandait que ce dont elle avait besoin, en phrase courte, ou même à l'aide de simple mot.
Et puis, dans les environs de six mois, elle fut à nouveau capable de se déplacer. Elle n'en resta pas la. La haine était toujours la, brûlante, comme la terreur. Elle s'entraîna à l'escrime, endurcit son corps à l'eau froide, perdit toute pudeur, se muscla. Elle rouvrit de nombreuse ois ses blessures à peine cicatrisés, et la voir revenir en sang était presque devenu coutume.
Elle s'entraîna très dur, abandonna tous ses terrains, son argent, les donnant aux survivant du carnage des N'il Seldan. Elle garda juste de quoi continuer à s'entraîner. Elle se négligea, n'entretenant que ses cheveux. La dernière phrase de Dryan à son propos était gravé à vif dans son esprit.
Les Yomas l'avaient chassés. Elle avait survécut. Maintenant, c'était à son tours.
Elle partit au bout d'un an, continuant à se battre, contre des bandits en premier temps. Et un jour ou elle fut à nouveau acculé face à un Yoma, elle était armé. Elle n'en ressortit pas indemme, et ellene l'avait même pas achevé : Un claymore était venu à temps. Mais elle n'avait pas perdu, loi de la.
Mais ce n'était pas suffisant. Sa n'était jamais suffisant. Elle avait alors dix huit ans.
Elle continua dans sa voie, forcant chaqune de ses limites, sans pitié pour son corps. A vingt ans, elle abattait son premier Yoma. Le premier de la liste.
Ayant prévut de se battre jusqu'à qu'elle ne meurt, en se battant, elle n'attendit pas une longue vie. La chance - ou plutôt la malchance, celle de survivre - la poursuivait. Un jour, elle se ferait tuer. Alors elle rejoindrait Dryan. Mais elle le ferait en se battant, comme lui, et si elle ne vivait pas vielle, cela n'avait aucune importance.
Autre : Allez, je suis sympa, je lui donne trois jours de survit ^^'
Alors, juste pour dire : Les Eveillés qui voudront lui couper un bras, une jambe, voir les deux, ou mieux encore, la découper en petit morceau auront, en toute légitimité, le droit de le faire !
Sur ce, voila ma fiche, m'a fallut un moment pour la pondre (
alors si vous pouviez la faire durer un tout piti piti peu, histoire que je me fasse un perso de rechange ^^')PS : La fiche était trop longue, j'ai pas put la poster en un seul message ^^'
PS2 : Merci d'avoir eut lecourage de lire jusqu'au bout ! *schhhhhbaf !*