Arielle

Fiche de personnage Arielle


Prénom: Arielle
Age: 19 ans
Rang: Claymore normale
Numéro: Pas très haut. Elle est encore jeune et inexpérimentée.
Classe: 79e génération
Type: Défensive, principalement orientée vers le control du yoki.
Surnom (éventuel) : Seulement lorsque j'aurais une technique propre. Privilège réservé au autre joueurs (il faut se bâtir une réputation pour mériter un surnom)
Code: Irène Lame Éclaire
Symbole:



Pouvoirs et Techniques: Ultimement, ce serait d’absorber le yoki libéré par mes adversaires. En projetant et en manipulant le flux de yoki à l’extérieur de mon corps, je pourrais influencer le yoki de mes adversaires, les pousser à libérer plus de yoki que nécessaire et absorber tout ce surplus d’énergie en le redirigeant vers moi. Cela se traduirait par un épuisement accéléré des ressources ennemies, et un renouvellement de mes propres ressources me permettant de combattre plus longtemps, plus fort et plus vite. Plus l’adversaire libère de yoki, plus il s’épuise rapidement et plus je suis forte, ce qui en fait une technique utile contre les éveillés et les claymores agressives, mais faible contre les Yomas et les claymores capables de supprimer leur yoki. Toutefois, je n’aurais pas cette technique dès le début. C’est quelque chose que je veux faire évoluer au cours du RP et apprendre à utiliser graduellement.

Histoire:
Arielle a été abandonnée par ses parent alors qu'elle n'avait que quelques semaines. Ils l'ont laissée devant la porte d'un orphelinat ou elle fut accueillie et nourrie pendant les trois premières années de sa vie. Elle était prise en charge par Sophie, une autre fillette du pensionnat plus âgée qu'Arielle. Elle avait sept ans lorsqu'elle commença à s'occuper de la petite et Arielle développa beaucoup d'affection pour Sophie. Elle représentait ce qu'il y a de plus près d'une mère dans cet environnement sur chargé d'enfants. Arielle passait tout son temps avec Sophie. Elle apprit à marcher après seulement douze mois et dit ses premiers mots vers dix-huit mois.

Quelques années plus tard, un Yoma fut déclaré dans la ville. Après s'être repus impunément pendant un peu plus d'une semaine, les meurtres sanglants ont cessés. Une claymore avait été dépêchée, mais elle était arrivée trop tard et n'avait aucune piste sur le démon. Elle repartie donc sans savoir que le Yoma était resté caché dans l'orphelinat. Tant de chair délicieuse et tendre, c'est pour eux un met de choix, mais il ne fallait pas non plus attirer l'attention. Le Yoma prit donc la vie et l'apparence de Sophie sous le nez de tous. Les enfants commencèrent à disparaître subtilement les uns après les autres. L'un ne revenait jamais de sa promenade, alors qu'un autre c'était volatilisé de son lit au petit matin. Les sœurs étaient de plus en plus tendues et paniquaient dès qu'un enfant quittait leur champ de vision. Arielle servait d'alibis au Yoma. Sophie disparaissait parfois pendant qu'Arielle dormait pour aller croquer un enfant, puis revenait et affirmait qu'elle ne quittait pas Arielle des yeux avec ces "disparitions mystérieuses". Arielle, alors âgée de trois ans, ne remarquait pas la tension sur tous les visages et continuait de réclamer sa "Fifi" pour jouer. Seulement, un jour, une claymore vint et Fifi disparue. Les victimes totalisaient alors plus d'une vingtaine de jeunes et deux religieuses répartis sur plus de deux mois. Lorsque Sophie ne réapparue plus, Arielle commença à réclamer sa gardienne. Elle la cherchait partout, pouvait passer des journées entières à errer dans les couloirs et dans la cours, pleurait et criait lorsque qu'on essayait de lui expliquer qu'elle était partie et qu'elle ne reviendrait pas (jamais). Les autres enfants et membres du personnel évitaient le plus possible celle qui avait passée autant de temps avec le monstre, de peur qu’elle devienne à son tour un mangeur d’homme. L'orphelinat avait toutefois perdu de son personnel et plusieurs jeunes, sans compter que ceux qui restaient n'étaient plus dans un état mental convenable pour superviser des enfants. La décision fut donc prise de fermer l'établissement; les jeunes devaient retourner chez eux, et ceux qui n'avaient plus de chez-eux, ils étaient mis à la rue. Étrangement, c'est précisément à ce moment que se présenta un homme en noir. Il prit en charge les orphelines que personne ne venait chercher. C'est ainsi qu'Arielle fut enrôlée dans l'organisation à l'âge d'un peu plus de trois ans.

Arielle ne gardait aucun de ces souvenirs. Pour elle, la vie avait commencé à l'organisation et l'organisation était sa famille. À ses débuts, elle était la plus jeune recrue, si bien qu'elle ne suivit pas l'entraînement et l'éducation normale pour une nouvelle plus âgée. On lui enseigna à compter et à écrire, puis on passa rapidement aux règles de conduites, tactiques d'infiltration, talent d'acteur et les bases du combat armé. Les cours allaient vite et ne laissait aucune chance, même pour une fillette de cinq ans. Si tu ne réussissais pas, tu étais battue et humiliée devant t'es congénère, et si tu réussissais, tu gagnais le droit d'humilier ceux qui n'avaient pas bien réussi. Il n’y avait pas de place pour les faibles. Arielle se faussait souvent battre. À l'âge de six ans, elle reçu la chaire d'un Yoma devenant officiellement une guerrière en devenir. La transformation fut lente et douloureuse, insupportable même, mais l’idée de gagner officiellement une place au sein de la seule famille qu’elle connaissait la poussait de l’avant. Elle serrait les dents et s’accrochait désespérément à sa compagne de chambre dans cette épreuve. Lorsque ce fut finit, ses beaux cheveux bruns avaient pâlit et ses yeux étaient devenus de glace. Les années suivantes furent principalement consacrées au combat à l’épée et toutes sortes de situations dont l’objectif était de tuer un Yoma imaginaire représenté par un maitre d’arme de l’organisation. Toujours parmi les plus jeunes, Arielle s’accrochait à la présence d’une fille plus âgée et la suivait partout comme son ombre, puis à une autre lorsque la première se blessait gravement ou n’était plus en état de participer au entrainement et ainsi de suite. C’est ainsi qu’elle connue presque tout le monde de sa génération et qu’elle tissa des liens affectueux avec la plupart des filles.

Et un jour, vint l’épreuve finale. Jusqu’alors, elle n’avait combattue que des humains et ses congénères, jamais encore de Yoma bien qu’on lui en parlait à tous les jours. Elle fut attribuée à une équipe de six autres filles, la plupart dans la quinzaine et plus, pour chasser en équipe un vrai Yoma. Il y avait de l’excitation et de l’appréhension dans l’air, personne ne tenait vraiment en place. Julia, la plus âgée, pris en charge le groupe et donna des rôles à chacun. Le succès de cette première mission dépendait du travail d’équipe et il y avait des risques véritables pour la vie de chacune en cas d’échec. Victoria et Claudine, les plus rapides, devaient partir en scout pour déterminer la position du Yoma. La deuxième équipe, dont faisait partie Arielle et deux autres filles, était chargée de la défense et de retenir et affaiblir le Yoma pour que Julia et Malicia puisse attaquer et le tuer. Elles partirent donc dans la forêt désignée pour le test et les deux scouts partirent en avant tandis que les deux autres groupes prenaient des directions différentes pour couvrir le plus de terrain possible, tout en restant à distance de cris en cas de besoin. Jusqu’à présent, le test se passait comme prévu, mais après un dizaine de minute, on entendit un cri aigu en provenance du groupe de Victoria. Le groupe de trois se précipita dans la direction du cri, vite rejoint par Julia et Malicia. Ce qu’elles virent les cloua sur place. En avant, deux êtres humanoïdes de grande stature et à la peau purulente et verte couraient après Victoria. Claudine n’était nulle part en vue, mais du sang couvrait tout le torse de l’un d’entre eux et personne ne se faisait d’illusion sur sa provenance. C’était donc ça des Yomas…mais pourquoi en avait-il deux?

Tout se passa alors très vite. Le premier Yoma, celui taché de sang, attaqua le groupe d’Arielle tandis que l’autre s’était placé entre leur groupe et celui de Julia, les repoussant de plus en plus pour les isoler. Victoria avait désertée, et donc elles n’étaient plus que cinq contre deux monstres. Arielle, comme toutes, connaissait les tactiques de combat de groupe. Elle savait pourquoi il fallait une guerrière défensive avec une offensive, car la première avait beaucoup de difficultés à tuer un Yoma tandis que la deuxième ne pouvait pas prendre autant de coups. Elle prit alors une décision rapide et ordonna aux deux autres de gagner du temps et de rester en vie le temps que Julia puisse venir les aider, puis elle se dirigea à toute vitesse vers le groupe offensif. Les deux filles avaient déjà blessé leur Yoma, mais Malicia souffrait de blessures sérieuses et les deux semblaient épuisées. Arielle pris donc l’attention du monstre sur elle, et grâce à sa petite taille, elle réussi à esquiver tous les coups tout en manifestant une réelle menace. C’était juste assez de temps pour que Julia et Malicia trouve une ouverture et lui coupent un bras, avant de l’achever en quelques coups. Malicia n’était plus en état de combattre et l’une des deux filles était tombée dans l’autre groupe; il n’y avait pas de temps pour se reposer. Arielle et Julia repartirent porter secours à celle qui tenait encore debout. Victoria était aussi revenue; elle était allée cherchée son épée qu’elle avait échappée en s’enfuyant. À quatre le tenant de tout cotés, le Yoma ne fit pas long feu.

Depuis, elle développa une complicité très forte envers Julia et c’était elle qu’Arielle suivait maintenant comme une ombre, jusqu’à ce qu’il faille se séparer pour aller dans leur secteur respectifs.



Description physique:
Arielle est une jeune femme, mais qui retient plus d'une jeune adolescente. Elle n'est pas très grande pour son âge, ne dépassant pas les 5 pieds 6, contrairement aux autres claymores qui peuvent dépasser les six pieds. Elle a un petit visage pointu encadré de belles boucles d'orées qui lui tombe jusqu'à mi- épaule. Elle a une stature frêle et fragile, comme si à tout moment elle pouvait se briser. Elle a gardée des yeux bleus glace au lieu des habituels yeux argentés de la plupart des claymores, signe d'une novice. Elle a la démarche d’un fantôme, de celle que vous oublierez après l’avoir vue comme si elle n’existait pas. Ce n’est pas une démarche qui se remarque, mais plutôt qui incite à ne pas être remarqué, en se faufilant entres les ombres et au coin de votre regard. Même en passant au milieu d’un village, lorsqu’elle part elle laisse au gens l’impression d’avoir rêver cette claymore dans leur ville. Sa voix est douce et aiguë, gardant encore tout le charme d'une enfant. En combat, sa petite taille lui permet d'être très agile et difficile à touchée, mais elle se fatigue plus rapidement qu'une autre car elle doit faire plus de mouvements pour atteindre le même résultat, que ce soit d'attaquer ou d'esquiver. Elle compense son manque d'endurance par un contrôle minutieux de ses ressources et de son yoki.


Description psychologique:
Elle aime la compagnie d’une autre claymore. Ça lui ai resté toute sa vie ce besoin d'une figure maternelle et protectrice. Toute seule, elle se sent incertaine et faible, bien qu’elle essai de n’en laisser rien paraitre. Très calme et peu bavarde, elle sait tout de même maintenir une conversation et rendre sa présence agréable. Elle pense beaucoup aux autres et préfère rendre les gens heureux plutôt que les ignorer ou de s’intéresser à sa personne. En passant dans un village pour chasser le Yoma, elle remercie tout le temps les gens de leur tolérance à son égard avant de partir, même si ceux-ci lui lance des pommes pourries. Elle essai par là de lier des liens avec les gens et de leur montrer que la réputation de l’organisation n’est pas méritée, mais c’est souvent sans succès. C’est pourquoi elle préfère les chasses en équipe au lieu des chasses en solo, simplement pour sentir la présence d’un être vivant. Elle est réfléchie, mais dans le milieu d’un combat, elle prend des décisions rapides sans réellement prendre le temps d’envisager les répercutions à long terme. C’est pratique dans les situations où chaque seconde compte, mais perd en valeur dans des situations critiques où le moindre faux pas peut être fatal. Elle croit profondément que l’organisation fait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les villageois des monstres et défend férocement son parti. C’est après tout sa seule famille et la seule chose qu’elle ait connue de sa vie.

Test RP:

À venir...Eh au fait, voulez-vous quelque chose de particulier comme un combat ou bien c'est libre à ma fantaisie?

Bon d'accord, je me lâche (avec des dialogues). Au fait, Pour que ce soit cohérent, je dois inventer plusieurs noms de personnages et de lieux. Ils sont interchangeable au besoin.


Test RP:

Cela faisait bientôt trois semaines que la guerrière marchait, inlassablement, d'une ville à l'autre. Elle allait et venait, empruntant toujours le chemin le plus direct sans se préoccuper des frontières naturelles telles les montagnes ou les rivières. Elle n'en avait que faire des détours, tout ce qui comptait à présent était sa mission et rien n'aurais pu l'en détourner. En effet, celle-ci prenait un tournant personnel au fil des jours. Ce n'était plus seulement une question de tuer le monstre, mais de le remettre à sa place et de se prouver plus malin que lui.
Arielle avait connue plus de frustration en ces quelque jours que d'en toute sa vie au sein de l'organisation. Ce n'était pas son premier Yoma, mais c'était le plus malin et de loin, probablement trop pour son propre bien.


Tout à commence par une simple mission: trouver et tuer le Yoma à Bouglas, dans le secteur de Musha. Elle s'était donc redue sur place. La ville était peu grande, ce qui faciliterait la localisation de la cible. Elle arriva de jour et entendit déjà des bruits d'agitation avant même d'être entré dans l'enceinte de la ville. Une claymore, ça se fait remarquer. Arielle sourit comme à son habitude à tous ceux dont elle croisa le regard; les passants, eux, détournaient la tête dès qu'ils sentaient son regard sur eux.

**Ils sont polis. Ils ne m'ont pas encore lancé de pierres.**

Elle se répétait la même chose dans chaque ville qu'elle visitait.
Elle accrocha alors un passant et lui demanda, le plus amicalement du monde:

- Pourriez-vous me conduire au maire s'il vous plaît?

Le passant, interloqué et apeuré, hochât de la tête et à dirigea vers le nord d'un pas allant presque sur la course. Arielle n'eu aucune difficulté à le suivre et rentra dans le bâtiment qu'il eu tout juste le temps de désigner avant de déguerpir à toute jambes

-Merci...

À l'intérieur, une seule grande salle aménagée avec beaucoup de tables et d'étagères, ainsi qu'un escalier en bois massif dans le fond à droite. La table la plus imposante était le domaine d'un vieil homme encadré de deux jeunots musclés, probablement ses fils ou se neveux. À la vue de la guerrière, le vieillard pris la parole:

- Part, claymore, nous n'avons plus besoin de tes services.

Confuse, la guerrière répondue:

- Pardonnez-moi, mais n'aviez- vous pas fait une demande indiquant la présence probable d'un Yoma dans votre ville? Il y a eu, selon mes dires, plusieurs morts dont les entrailles furent arrachées...

- Comme je l'ai dis, vos services ne sont plus requis. Les meurtres ont cessé aussi brusquement qu'ils ont commencé, ce qui signifie que notre ville ne porte plus la menace. Alors partez au plus vite.

- Très bien, mais avec votre permission, j'aimerais parcourir la ville pour confirmer l'absence du Yoma.

Le maire fit une grimace de dégoût, mais donna son accord.
Arielle se promena donc dans les ruelles, marchant inconsciemment dans l'ombre et loin des regards. Elle trouva une piste faible de Yoki, mais encore inexpérimentée, elle ne pouvait dire si elle était récente ou vielle de quelques jours. Elle suivi donc la faible piste jusqu'à une baraque encadrée de deux autres. Rien de spectaculaire, ce n'était une maison de bois et de pierre comme on en voit beaucoup dans les villages qui ne peuvent se permettre mieux. Arielle rentra à l'intérieur, mais elle trouva la maison totalement vide. Le Yoma avait passé assez de temps ici pour imprégner l’endroit de sa présence, mais il n'y était plus cela était certain.

Arielle quitta donc la ville comme une ombre, ne se faisant voir par personne. La trace du Yoma était inexistante à présent. Peut-être qu'une guerrière plus expérimentée aurait pu suivre sa trace, mais Arielle était prise à deviner sa prochaine cible.

**Les deux villes les plus proches se trouvent à deux et trois jours de marche vers le nord-ouest. Je devrais probablement commencer par là et attendre de nouvelles instructions de Damas.**

C'est ainsi qu'elle commença sa chasse au Yoma. Elle traversa la forêt en ligne droite, sachant exactement ou elle allait, et rentra à Truben à la tombée du deuxième jour. Le crépuscule lui permettait de se fondre dans les ombres grandissantes de la ville avec aisance. Elle fit donc un tour de reconnaissance, mais sans succès. Aucun Yoma n'était ici. Hésitante quand à la prochaine démarche à suivre, elle retourna dans les bois, se trouva un petit coin confortable et attendit l'homme de l'organisation. Comme elle s'y attendait, il n'était pas loin derrière elle et il vint à sa rencontre une heure plus tard.

- Salut Damas.

- Bonsoir Arielle. Tu voulais me parler?

L'homme était habillé d'une toge ouverte à l'avant sur un blouson, tout de noir. Il tenait à la main une sorte de cane qu'il appelait "son outil de travail" mais que les filles appelaient en secret "son instrument de torture". Il était légèrement voûté et son visage était creusé de rides profondes. À la connaissance d'Arielle, c'était le seul homme en noir à montrer son âge.

- Oui, je voulais te parler. J'ai perdu la trace du Yoma de Bouglas. Lorsque je suis arrivée, il était déjà parti. Je voulais donc savoir s'il s'était déclaré quelque chose dans les environs.

-Quelle incompétence! Tu l'as laissé s'échapper et tu n'es même pas capable de le traquer? Sérieusement, je me demande parfois ce que tu ferais sans moi...

-Et toi sans moi. Je te rappelle que je suis la seule qui réussi à te supporter. Comment ça s'était fini déjà avec Maggie?

Arielle se rappela la fois ou Damas était rentré tout amoché bien avant Maggie, dont il avait alors la charge. Celle-ci arriva quelques jours plus tard et fut m'amener devant le conseil pour agression envers son supérieur. Pour sa défense, Maggie rapporta qu'elle s'était malencontreusement emporté lorsque Damas l'avait traité de tous les noms plusieurs heures durant. Elle rapporta mot pour mot les insultes et il avait été agréable de voir Damas rougir autant devant ses fautes. La garde de Maggie lui fut enlevée et on lui attribua une guerrière plus agréable pour compenser son humeur massacrante.

- Oui, bon, ça va. Tu veux savoir ou est ton petit monstre chéri ou pas? Il est descendu par le sud vers Varas. T'as sacrément manqué ton coup en venant ici. Maintenant va falloir faire le tour de l'horloge!

- Bon alors autant s'y mettre tout de suite

**Comme ça je n'aurait pas à supporter les insultes qui risque de venir très vite. Trois. Deux. Un.**

- C'est ça, saute lui dans les bras tant qu'à y être. Si vous partez en lune de miel, avertissez-moi.

**Ça aurait pu être pire...**

Les jours passèrent plus rapidement cette fois. Elle évita les villages sur sa route. Trois jours agréables à marcher dans les bois chauds d'été arrivèrent à une fin lorsque Varas fut en vue. Cette ville était plus grosse que les petits villages de campagne, avec une enceinte fortifiée et des gardes aux entrées. Pas moyen de passer inaperçue sans contrevenir aux règles, alors elle marcha tout droit vers la porte nord de sa démarche subtile. Les deux gardes furent extrêmement surpris de voir cette claymore apparaître au milieu de la route et les dépasser en leur adressant un petit sourire. Les gardes étaient restés figés du choc, ce qui facilitait les choses à Arielle. Dans cette ville, l'hôtel de ville était facilement identifiable: plus grand, mieux entretenu et avec la pancarte annonçant "hôtel de ville". Arielle s'y dirigea sans causer d'émoi et demanda une fois à l'intérieur à voir le maire. Elle y fut conduite de mauvaise grâce et elle remarqua la peur et la confusion sur les visages. Ils n'avaient probablement pas eu le temps de voir les meurtres n'y d'envoyer une demande. Comment est-ce que Damas était au courant dans ce cas?

- Que viens-tu faire ici, claymore? Dit le maire.

- Je suis désolé de m'être inviter dans votre cité sans que vous en ayez fait la demande, mais je soupçonne qu'un Yoma y aurait élu résidence très récemment. Je l'ai suivi depuis Bouglas. Nos règles m'empêche d'agir sans le votre consentement, alors acceptez-vous de payer mes services dans l'éventualité ou j'élimine la menace?

Le maire, encore dans la force de l'âge, marmonna quelque chose dans sa moustache tout en jetant des regards nerveux aux autres personnes présentés. C'était à savoir si la peur d'un Yoma invisible était plus forte que celle d'une claymore très présente. Finalement, il prit la parole, d'abord étouffée, puis plus fermement.

- Êtes vous certaine au un Yoma est ici?

- J'ai confiance en mes sources.

- Dans ce cas, d'accord. Exterminez-le rapidement.

Arielle quitta donc calmement les bureaux et commença sa routine de reconnaissante dans la ville. Elle se promenait d’ombre en ombre à l’affut d’un yoki, aussi imperceptible soit-il. Ses talents de perception du yoki n’égalaient pas son numéro, plus représenté par ses faibles compétences au combat rapproché. Bien qu’elle ne puisse ressentir le yoki que sur de très courtes distances, elle était capable de reconnaitre la signature de celui-ci. Peux pratique, cela lui était tout de même utile dans ce genre de situation pour traquer un Yoma en particulier. Après quelques tours dans les ruelles, elle attrapa une présence presque imperceptible qu’elle perdit aussitôt. Arielle concentra donc son effort sur la zone a proximité et finit par retrouver la trace toute particulière du Yoma dans une taverne. Très faible, il n’avait pas dû passer plus d’une ou deux nuits ici, mais il était à nouveau parti. C’était bien le même Yoma.

** Et puis zut, il a encore filer.**
…….

Ceci se reproduisit à trois autres reprises. À un moment donné, elle tomba par hasard sur le yoki d’un Yoma isolé en forêt et lui tendit une embuscade, l’achevant très vite avec l’avantage de la surprise. Ce n’était toutefois pas le Yoma en cavale. Alors, elle retourna à ses recherches désorganisées. Elle finit part observer une tendance dans les mouvements désordonnés du monstre. Il semblait se diriger vers l’est, malgré le fait que son parcourt ne suivait en rien un itinéraire droit. Elle trouvait aussi de temps en temps des carcasses à moitié dévorées, signe qu’elle tenait la bonne piste; mais malgré tous ses efforts, le démon lui glissait entre les doigts à chaque fois.

**Ce n’est pas croyable! C’est à croire qu’il sait que je le suis et qu’il prévoit ses coups en conséquence. Non, c’est plus que cela. C’est comme s’il savait exactement où je me trouve à tout moment, et qu’il me laisse tout juste assez de trace pour le suivre. Je vais devenir folle; à quoi pense ce fichu Yoma?**

Bien le Bonjour!


1- Le chiffre :

Alors, je t'ai relu deux bonnes fois, j'ai été faire un tour sur le système d'évolution des personnages, pour tenir compte de ta fiche (niveau) mais aussi de tes demandes quand au fait de vouloir faire évoluer ton personnages.

Après synthèse donc, nous en sommes arrivés à cette conclusion : ton personnage aura le numéro 25. C'est l'idéal pour que tu puisse progresser correctement quant aux objectifs que tu affiches.


2- La référence à l'homme en noir "Damas"

Cet agent n'existe pas dans notre système de rapport. Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie que lorsqu'une claymore termine une mission (RP), elle doit faire un rapport à son intermédiaire qui fera le relai avec Staff. Il faut poster dans cette SECTION "Salle des rapports".

Cela dit, vu que ça n'est qu'un post à faire dans la section et que tu as donné une personnalité particulière à "Damas", je te propose de créer un espace rapport avec lui, et ça rapidement (ce soir je pense).


Si tu as des questions, je suis là, bien entendu.


Hélios.