Les Chroniques d'Hélios

Il se fit passer pour mort pour être avec Lydia… une jeune femme de la même race que lui. Un halo de cheveux d’or encadrant un visage d’ange aux yeux bleus. Belle et mystérieuse femme, elle était promise à Alec qui l‘aimait comme un fou, mais elle et Hélios s’éprirent l’un de l’autre. Ce triangle amoureux entraîna le départ d’Hélios du clan du Dragon qu‘il camoufla par la mise en scène de sa mort. Il prévint Lydia et lui donna rendez-vous dans un port en direction d’une île sans plus de détail. Les deux amants s’y retrouvèrent et quittèrent le continent.
Arrivés sur l’île, un comité d’accueil attendait les deux tourtereaux : Rimuto et ses sbires. En effet, pour pouvoir fuir en toute sécurité avec sa bien-aimée, Hélios avait pactisé avec l’ennemi. Lydia ne supporta pas cela… consciente de tout ce qu’il avait quitté pour elle mais ne supportant pas cela, elle s’enfuit de l’île, laissant son amant seul. Hélios trahi et désabusé, devint un guerrier de l’Organisation naissante.
Il combattit au sein de la première génération, alors que tous les guerriers étaient blonds aux yeux argentés, il était le seul brun aux yeux sombres. Jamais il ne fut considéré comme un échec par ses semblables, même si les hommes en noir s’étaient bien gardés de dire quelles étaient les origines d‘Hélios, les guerriers avaient dû sentir la force qui émanait tout de même de cet étrange guerrier qu‘on envoyait que dans les missions délicates, contre les ennemis à risque et qui disait-on, était le seul qu‘on puisse envoyer seul contre un éveillé ou des hordes de yomas. Cela dit, malgré cela, jamais Hélios ne s’en vanta. Accessoirement, plusieurs guerriers eurent également ses capacités, notamment les guerriers à chiffre unique. D’un naturel aimable et courtois, aimant l’ironie et les plaisanteries, il avait un bon feeling avec ses compagnons d’armes. Cette période se déroula sans évènement notable.

Alors que la première génération de femmes débutait, hormis le fait qu’Hélios faisait de nombreuses incursions sur le champs d’entrainement pour voir « les nymphettes » en tenue moulante, il fit partie des instructeurs tout en continuant à remplir des missions pour l’Organisation. Mais la fréquence de celles-ci diminuèrent. En effet, du temps des hommes, la présence du fils du Dragon ne posa pas de problème majeur, mais, durant l’ère féminine… c’était une autre affaire.
Autre affaire vis-à-vis des civils, tout d’abord. Lors des deux premières générations, les humains ne furent pas intrigués par le guerrier, cela dit, passé ce cap, ils commencèrent à trouver étrange, pour ne pas dire suspect la présence d’un guerrier et commencèrent à crier aux yomas… quoi de plus normal pour ces pauvres mortels que de penser cela? Après tout, ces démons prenaient systématiquement l’apparence d’hommes et non de femmes.
De ce fait, il se mit à faire de plus en plus de mission sous couverture. Ce qui ne lui déplut pas. Quitter l’uniforme pour passer inaperçu avait quelque chose de fort agréable. Il se comportait alors comme tout à chacun, créant une proximité et un contact qu’il n’avait pas eut avec les humains depuis qu’il avait mit l’uniforme et la lourde épée des claymores.
Dès là 3e génération, soit un peu plus de 21 ans après la mise en place des claymores, il n’eut plus à se trimbaler sa claymore, qu’il planta dans sa cellule à Staff. En plaisantant avec Louvre, ils l’avaient surnommé « Excalibur » en référence à une ancienne légende du continent… Dès lors, il voyagea sans arme. N’oublions pas que notre homme est un combattant assez spécial, capable de maitriser ses adversaires en retournant leur force contre eux-mêmes. Au pire des cas, ses pouvoirs d’éveillé pouvaient toujours être sollicités.
Mais c’était surtout une autre affaire vis-à-vis des guerrières… Hélios avait la fâcheuse tendance à se servir dans le lot. Celles-ci n’avaient plus les faveurs des humains et voici qu’un guerrier plutôt séduisant débarque avec son beau sourire d’Apollon… bref! Il créa rapidement des problèmes disciplinaires au sein ou à l’extérieur de l’Organisation. Louvre disait en plaisantant, s’adressant aux jeunes éconduites : « fidèle à une femme aimée jadis, mais pas aux vivantes ».
Cela dit, il fut tenu à l’écart pour une toute autre raison… vers la quatorzième génération soit un bon siècle plus tard des évènements étranges nécessitèrent une enquête approfondie qui lui fût confiée.