Eirène

Prénom : Eirène ('paix' en grec ancien)

Âge : 27 ans

Rang : Claymore

Numéro du Claymore : Un nombre impair me ferait plaisir ^^ (c'est purement esthétique)

Classe : 79e génération

Type : Défensif

Surnom : Je vous en laisse le choix (ou bien cela peut venir plus tard en rp)

Symbole :



Dotée par nature d'un physique puissant et résistant, qui lui permet d'endurer de graves blessures, Eirène n'a que peu développé ses pouvoirs de régénération, qui sont dans la norme, sans plus. Une grande partie de sa technique de combat repose en effet sur le fait d'établir une stratégie qui lui permettra d'abattre sa proie rapidement, d'un unique coup puissant et sans risque d'être blessée ou de causer des dommages extérieurs.
En revanche, elle ne supporte pas l'idée que d'autres périssent à cause de sa faiblesse. Elle possède par conséquent des dons de guérison supérieurs à la norme. Mais surtout, son refus d'accepter la mort et le destin a entraîné une bien étrange conséquence, à savoir des talents encore embryonnaires en ce qui concerne la manipulation du yoki. Cherchant par tous les moyens à éviter la mort et la destruction, elle a en effet commencé instinctivement à influencer les actions de ses adversaires pour rendre leurs attaques inopérantes, voire les retourner contre eux. Pour ce faire, elle met son yoki en résonance avec celui de son adversaire afin d'en contrôler les flux et par conséquent, d'influer sur ses actions, par exemple pour le ralentir ou modifier l'angle de son attaque. Plus son adversaire est puissant, plus cette manipulation est évidemment difficile. Elle peut en revanche très aisément l'utiliser pour prendre le contrôle d'une personne plus faible et agir par son biais, par exemple pour l'aider à éviter une attaque. Cette manipulation inclut une part de prévision : depuis toujours, elle cherche à interpréter les variations dans le yoki et les mouvements de ses adversaires pour prévoir leurs attaques et les devancer.
En somme, tout le style de combat de Eirène repose sur l'évitement et la prudence.



Description physique :

Plus qu'une fleur délicate, Eirène est un jeune arbre dont la haute silhouette dégage puissance et vigueur. Aussi grande qu'un homme, voire davantage (1m90), la guerrière déploie un corps androgyne, alliant force et élégance. Large d'épaules, la taille bien prise, les jambes musclées, elle est pour ainsi dire dépourvue de poitrine, pourtant chacun de ses mouvements reflète une grâce indéniable. Quoique harmonieux, son visage en lame de couteau possède des traits durs, acérés, marqués par un nez très droit et des lèvres au pli sévère. S'y logent de longs yeux d'argent cernés de cils très sombres, qui contrastent avec la pâleur de sa chevelure presque blanche. Ces fines mèches soyeuses, coupées un peu en-dessous des épaules, Eirène les laisse danser librement autour de son visage. Lorsque la situation l'exige, il lui arrive cependant de les rassembler en un rapide catogan.
Avec la fin de l'organisation, Eirène a renoncé à son uniforme de claymore, et ce non sans un certain plaisir. Mais elle reste une guerrière, aussi revêt-elle désormais une tenue assez similaire, pratique, en cuir noir et armurée au niveau des bras et du torse, à laquelle elle associe une longue cape sombre par temps froid. Dans ses moments de repos, cependant, elle se plaît à enfiler de simples tuniques souples, aux teintes automnales. Mais jamais aucun bijou ne vient parer son visage ou son corps.

Description mentale :

De prime abord, et de par ses traits revêches, Eirène apparaît comme une femme sévère, dépourvue d'humour. Et s'il est vrai qu'elle possède un grand sens du devoir et peut se montrer parfois un peu trop sérieuse, passée cette façade de froideur, elle s'avère en réalité d'assez bonne compagnie. De nature calme et discrète, elle se montre humble en toutes circonstances, et toujours ouverte à la conversation, croyant que l'on peut apprendre de tout et de tout le monde, même de ceux que d'aucun jugerait faibles et sans intérêt. En soi, c'est une personne simple et sobre, qui a toujours voulu mener une vie normale. Elle aime la poésie, la philosophie et les beautés de la nature.
Mais un puissant désir de protéger anime son cœur, et par conséquent, elle sait qu'elle ne pourra être en paix tant que les yomas et les éveillés menaceront les humains. Elle est donc déterminée à combattre, et ne renoncera pas avant la fin de sa quête. Pourtant, sa nature ne la pousse en rien au suicide. Elle aime la vie, tous les petits bonheurs quotidiens, et c'est à la fois sa force et son point faible. D'un côté, ce trait de caractère l'incite à agir avec prudence et intelligence, préférant élaborer une stratégie qui permettra de prendre le moins de risques plutôt que de foncer dans le tas et de risquer sa vie et celle des autres. Mais d'un autre côté, elle vit très mal ses échecs, touchée profondément par la mort de ses proches ou même de simples inconnus qu'elle n'a pas su protéger. Secrètement, elle espère toujours pouvoir changer le destin, le... réparer, ce qui peut l'inciter à s'acharner pour une cause déjà perdue, au détriment des ordres ou même de la simple logique.

Alignement : Neutre bon




Fille d'un marchand prospère, Eirène est originaire de Gonahl où elle vécut les premières années de sa vie dans la joie et le confort. Elle était alors une fillette aux cheveux sombres, aux yeux bleus, qui avaient hérité de la haute stature qui caractérisait tous les membres de sa famille. Ses deux parents géraient les affaires familiales, organisant de grands convois de marchandises qui sillonnaient toute l'île et assuraient leur richesse bien que les accidents ne soient pas rares, causés par yomas ou brigands. Le rêve de son père était de devenir un jour suffisamment riche pour posséder également des bateaux, et s'assurer ainsi un commerce plus important, plus rapide et moins risqué. Aussi s'efforçait-il de réaliser le plus de profit possible dans ce but, et Eirène ne le voyait que peu, passant plus de temps auprès de sa mère qui lui apprenait à lire, écrire, et surtout à gérer les comptes de la maison. Elle s'amusait et se disputait aussi souvent avec son frère, Aristaios (Aris') de deux ans plus jeune et déjà aussi grand qu'elle, qui se destinait à prendre la succession de leur père. Tout semblait lui sourire. Elle devenait une adolescente curieuse, intelligente, mais qui se souciait fort peu de la frénésie commerciale de sa famille, plus intéressée par l'histoire et la nature que par l'argent.

Lorsqu'elle approcha de ses onze ans, son père commençait à tisser des liens commerciaux importants avec un marchand de Toriro, lequel avait un fils à peine plus âgé qu'elle. L'idée d'un mariage futur commença à être évoqué, et il fut décidé qu'Eirène viendrait en visite à Toriro afin de faire connaissance avec le jeune homme. Sans vouloir à tout prix forcer les choses, son père espérait ouvertement que l'entente serait cordiale entre les deux adolescents, afin de tisser par la suite des accords plus profitables encore. Guère enthousiasmée par l'idée, Eirène le fut davantage par la perspective du voyage qui se préparait, elle qui n'avait jamais quitté Gonahl. Elle se plia donc à la volonté de son père, et prit la route avec celui-ci tandis que mère et frère gardaient la demeure familiale, réservant son jugement pour plus tard quant à ce futur mariage. Mais toute interrogation à ce sujet disparut un soir clair d'été, alors que la caravane paternelle s'apprêtait à s'arrêter pour la nuit.

Bien qu'armés, les gardes engagés pour les protéger ne purent rien contre les quelques yomas qui s'en prirent à eux au détour d'un bois d'apparence tranquille. Le père terrifié n'eut que le temps de cacher sa fille dans un chariot de marchandises, lui intimant l'ordre de ne pas bouger jusqu'à ce qu'il revienne la chercher. Blottie sous les sacs remplis de fruits et de grains, respirant à peine, Eirène entendit les hurlements terribles, les horribles déchirements de mort et de folie destructrice. Pétrifiée par l'horreur, elle ne bougeait pas, mais raidissait chacun de ses muscles, se concentrait de toutes ses forces comme si cela pouvait lui permettre de changer l'issu des combats, de finir tout cela rapidement. Mais rien ne changea et les minutes s'étirèrent, interminables. Bientôt, il n'y eut plus de cris, seulement les affreux claquements de mâchoires des yomas qui dévoraient la chair, se repaissaient de leur festin macabre. Ils ne la trouvèrent jamais, cachée qu'elle était par l'odeur des fruits et du grain, de la résine et du bois. Et comment auraient-ils pu imaginer qu'une fillette se trouvait dans une caravane de marchand ? Et elle attendit, attendit, se persuadant que son père avait pu fuir, se cacher tout comme elle, et que dès que le danger s'éloignerait, il reviendrait la chercher. Elle attendit encore et toujours, alors même que le silence régnait depuis des heures, que l'air demeurait immobile, que l'aube était levé. Elle s'autorisa seulement à manger un fruit échappé d'un sac, et qui calma à peine sa soif et sa faim. Mais elle ne se souciait pas de faim et de soif. Elle ne faisait qu'attendre. Attendre et prier.

Au final, ce fut l'organisation qui la trouva, très affaiblie et presque folle, mais étonnamment alerte pour une fillette sous-alimentée et assoiffée depuis plusieurs jours. Comment ils la trouvèrent, dans quelles circonstances, elle ne le sut jamais. Mais elle vit les restes de corps sanglants, puants, et elle sut que son père était mort, qu'elle n'avait rien pu faire et qu'il avait péri alors qu'il l'accompagnait à Toriro. La culpabilité, le désir de vengeance surpassa sa volonté de revoir sa mère et son frère. Il lui semblait que cette vie-là appartenait au passé, qu'elle n'y avait plus droit. Il lui était impossible d'oublier et de redevenir cette faible jeune femme de Gonahl, incapable d'agir pour les siens. Encouragée dans sa décision par les hommes de l'Organisation, elle subit la terrible greffe qui fit d'elle une Claymore. Elle souffrit mille maux, mille tourments, hantée par la douleur et les cauchemars lancinants, se raccrochant désespérément aux petites mains qui, comme la sienne, se tendaient dans l'ombre pour chercher et donner du réconfort. Ses cheveux devinrent pâles comme le lin, et ses yeux se teintèrent de l'argent des sorcières yomas. Elle grandit pour devenir une guerrière, mais plus sa force augmentait et plus son désir de vengeance s'estompait. Seule lui resta une puissante volonté de protéger, de détruire le mal avant qu'il ne puisse causer de nouvelle souffrance. Devenir le bouclier, la muraille qui protégerait les simples gens de la folie et des monstres. Elle obtint donc son numéro et son symbole et fut affectée à une zone de l'île, qu'elle protégea de toutes ses forces contre les yomas pendant de nombreuses années. Durant cette période, sa volonté d'influer sur le cours des choses trouva un début de satisfaction, car elle devint peu à peu capable de contrôler ses adversaires, tout du moins en partie, mais suffisamment pour tourner la situation à son avantage dans bien des cas, et surtout limiter les risques pour elle-même et son entourage. Cela lui permit en tout cas de survivre plus longtemps que la moyenne de ses sœurs.
Jamais, elle n'essaya de recontacter son frère ou sa mère, préférant qu'ils la croient morte. Car ils n'auraient jamais supporté ce qu'elle était devenue, une sorcière et un monstre que tous craignaient malgré la protection qu'elle leur offrait. Elle choisit de garder leur souvenir inchangé dans son esprit, et se consacra toute entière à sa tâche, sans jamais faillir.
… Jusqu'à la chute de l'Organisation.

Lorsqu'elle apprit que l'Organisation était la cause même des yomas, qu'elle avait servi fidèlement ceux-là même à l'origine du mal contre lequel elle luttait, Eirène crut devenir folle. Une rage, un désespoir sans nom la submergèrent, elle refusa d'admettre cette tragique réalité. Sans hésiter, elle joignit ses forces à celles des rebelles, bien que consciente qu'elle ne comptait pas parmi les éléments déterminants de par sa force moyenne. Mais elle voulait aider de son mieux, et trouva en elle-même des ressources insoupçonnées durant ce combat, mettant à profit son esprit tactique et ses toutes nouvelles capacités de manipulation du yoki pour vaincre. Mais même lorsque la lutte fut terminée et qu'elle eut le bonheur de se découvrir en vie, et libre de chaînes, elle sut qu'elle ne pourrait connaître la paix. Du moins, pas tant qu'il resterait des yomas et des éveillés qui menaceraient le monde. Aussi, Eirène renonça une fois encore à l'idée de retrouver ses proches, qui l'avaient de toute façon certainement oubliée. Elle resta au service de Miria, décidée à purifier l'île aux côtés de ses sœurs encore en vie.

Test RP : À vos ordres !



Code du règlement et date à laquelle vous l'avez lu :
Rigald n'aime pas les carottes ? Oo Lu le 12 novembre.

Comment avez-vous connu ce forum ?
Par google. ^^

Êtes-vous un fan de Claymore? Si oui, quel(s) est(sont) votre(vos) personnage(s) préféré(s)? Si non, pourquoi avez-vous été attiré par notre contexte ?
Fan est un grand mot, disons que j'ai vu l'anime et le contexte m'a plu. ^^ Mes personnages préférés sont Deneve et Undine.

Quelle est votre fréquence de jeu en général ?
Très variable, je dirais un à deux posts par semaine.

Avez-vous su utiliser rapidement le forum ? Si non, dites nous quelle a été votre difficulté principale ?
Je n'ai pas eu de problème d'utilisation (à part que j'ai un peu de mal à m'y retrouver dans les sous-sous catégories, les informations utiles sont parfois un peu dispersées), j'étais surtout inquiète à l'idée qu'il soit peut-être à l'abandon, mais je vois que non. ^^

Bien le bonjour & bienvenue!


Alors, ta fiche est validée et je te confère ce symbole-ci :




Pour le chiffre, c'est Miria qui te le donnera quand elle t'appellera à la fin de ton test RP dans le sujet : Entrainement pour un raid à l'exalté.

Bon jeu!