Ailyth (Version 2) [RETERMINEE]

Avec l'autorisation du staff, je vous présente (enfin) la nouvelle version de ma Claymore Ailyth. J'espère que vous apprécierez lire la fiche autant que j'ai apprécié l'écrire.

Prénom : Ailyth

Age : 23 ans

Rang : Claymore normale

Numéro du Claymore : 19

Classe : 79

Type : Défensive

Surnom : Aucun actuellement

Code:

Spoiler:

Symbole :

Pouvoirs et Techniques:
Coup de folie : Parfois ça marche, souvent ça ne marche pas. Dans tout les cas, ça fait ne fait jamais rien !

Violer le secret des sens : Avant d’être frappée par la folie, Ailyth parvint à développer une technique assez puissante mais encore criblée d’imperfection. Pour être exécutée, cette technique nécessite une très grande concentration mentale.

Une fois dans un état de concentration intense, mais proche de l’état méditatif, Ailyth se sert de sa faculté de détecter le yoki à « bonne distance ». Une fois une aura détectée, Ailyth synchronise sa propre aura avec cette dernière en vu d’obtenir une partie des sensations que ressent sa victime.

Ainsi, Ailyth peut sentir les odeurs que la victime sent, entendre ce qu’elle entend et même parfois, voir ce qu’elle voit. A l’heure actuelle, Ailyth ne peut pas encore sélectionner les sensations qu’elle reçoit, la portée de cette technique ne dépasse pas le kilomètre.

Cependant, cette technique n’est pas exempte de défauts, loin de là.
Tout d’abord, cette technique requiert une telle concentration qu’elle est totalement inutilisable en situation de combat et difficilement utilisable en tenant une discussion avec une personne.
Ensuite, Ailyth est grandement influencée par l’état mental de sa cible. Ainsi, si elle tente de se synchroniser avec un éveillé, elle risque de ressentir l’extrême extase qu’il comporte ainsi que la faim de chair et de sang.

Toutefois, Ailyth ne doute pas qu’en se retirant dans sa solitude, dans un lieu calme et serein, elle puisse améliorer sa technique, renforçant sa portée, la sécurité de son esprit ou même les sensations qu’elle souhaiterait récupérer.

Description générale :
Physique:
Ailyth est une femme assez grande, elle a un corps fin et svelte, quelques formes mais pas de quoi faire baver un quelconque homme. Ses cheveux blonds presque blancs sont très longs, ils lui arrivent jusqu’au niveau des reins. Elle opte souvent pour une coiffure simple, laissant ses cheveux vagabonder, ne replaçant derrière ses oreilles que les mèches gênantes. Ailyth porte quelques fines cicatrices au niveau des mains, des coudes et des genoux, souvenirs d’une transformation difficile. Ses yeux d’argent sont souvent fixés dans le vague ou dans un monde qui ne semble pas être le notre. Lorsqu’elle semble pleinement aux commande de son corps, elle a souvent un regard froid, pénétrant voir assassin.

Ailyth est vêtue comme toutes les claymores, son équipement lui convient. De toute manière, elle n’a pas d’autre choix.

Mental:
La première chose à constater c’est qu’Ailyth est dotée d’un esprit brillant et acéré comme une lame. Elle est capable d’analyser une situation en quelques secondes et de proposer plusieurs solutions pour la régler.
Ensuite, Ailyth est extrêmement individualiste, voir même totalement asociale. Elle pense qu’elle est la seule personne sur laquelle elle peut vraiment compter, les autres sont seulement là pour s’amuser ou pour trahir !
Ainsi, dans cette quête de solitude, Ailyth développa une sorte de joyeuse folie qui est maintenant partie prenante de sa personnalité.

Son mal n’est pas fixe, un jour elle peut attaquer une vache plutôt que sa cible. Le lendemain, trouver plus drôle d’envoyer des boules de neige sur un yoma à la place de le tuer et le jour suivant, elle peut tenir une conversation digne d’une personne tout à fait normale, sans marquer le moindre signe de folie. Certains disent qu’Ailyth est une bonne comédienne, d’autres qu’elle aime s’amuser et n’a aucune conscience de la réalité. Une chose est sure : ils sont tous assez loin du compte !

Son grain de folie peut parfois se révéler assez dangereux, surtout lorsqu’elle décide d’attaquer ses alliées. Après plusieurs essais, certaines claymores ont constatés qu’il suffisait de frapper Ailyth assez fort, suffisamment pour qu’elle ait bien mal et qu’elle pleure. Une fois la crise de larmes passée, elle part souvent sur un autre « délire ». La solution moins violente consiste simplement à attendre que ça passe.

De plus, il semblerait qu’Ailyth ait une étrange attirance envers les femmes.

Histoire:
"Il y a 23 ans environ,
naquit une petite fille.
Ses parents la concidéraient comme un fleron,
mais ils ne savaient pas combien difficile serait sa vie.

Dans cette famille aisée,
Ailyth vécu une enfance dorée.
Douée d'une intélligence rare,
Il fut décidé qu'elle reignerait plus tard,
Sur les commerces de ses parents,
Qui étaient déjà bien grands!

Cadette de cing frères et soeurs,
Cette petite avait rarement peur,
Toujours quelqu'un était là,
Pour prendre soin de ses tracas.

Cependant, dans ce monde tourmenté,
Une si belle situation ne pouvait stagner.
C'est ainsi qu'un jour,
un de ses frères fut dévoré,
a l'insu de ses proches et de son amour,
Fut remplacé par un monstre affamé.

Lors d'une nuit noire,
Eveillée par des craquements lugubres,
Ailyth quitta sa chambre,
Et surpris son frère,
Dévorant les vestiges de leurs parents.

Dégoutée par ce qu'elle venait de voir,
Et animée par une petite lueur d'espoir,
Ailyth se précipita dans l'escalier,
Où elle se fit intercepter.

Ce petit corps était trop lent,
Pour causer un quelconque problème a ce monstre effrayant.
Alors que tout semblait perdu,
Ailyth, projetée dans les airs, sauvée elle fut.

Une guerrières aux yeux d'argent,
venait de faire son entrée,
En détruisant tout simplement,
L'escalier d'un simple coup d'épée.

Un autre coup puissant suffit,
Pour occir le monstre et ainsi,
Sauver cette petite fille,
Effrayée dans ses bras.

Sophia, tel était le nom,
De cette guerrière de renom,
Classée quatrième de l'organisation,
Elle devait sa progression,
A ses muscles puissants,
Rien de bien étonnant!

Au petit matin,
Ailyth fut confiée,
Par cette guerrière confirmée,
A sa soeur ainée.

Dans ce nouveau foyer,
Ailyth perdu tout envie d'aimer
Son beau-frère était un tyran,
Lui réservant des labeurs toujours plus dégradants!

Un jour, appelée dans le salon,
Elle découvrit un homme étrange.
Perdue dans ses suppositions,
Elle ne vit pas les espèces sonnantes
Qui marquait sa vente en tant qu'esclave,
A cet homme très peu affable.

Manchant pendant trois jours,
Parfois trainée, avancant au long cours,
Cela fut son admission,
Dans cette étrange organisation

Dans la souffrance de cette transformation,
Ailyth perdit toute passion,
Pour l'envie et pour la vie.
Mais dans le noir, elle se fit une amie.

Devenue défensive,
Et son amie offensive,
Les deux compères se rencontraient souvent,
Se rendant à un point particulièrement marquant.

Après à peine deux années,
Ailyth fut conviée,
Par un homme en noir,
A ôter la vie de son amie.
C'était un travail sans gloire
Que d'ôter ainsi une vie.

En retrouvant son amie Julie,
Ailyth semblait emplie
D'espoir et d'envie,
De ramener vers la lumière cette amie,
Avec qui elle avait tant partagé,
De leurs transformation,
A la création,
D'une technique unique dont elle fut le cobaye.

Cependant cette amie ne put,
Retenir ses pulsions démoniaques,
Donc Ailyth dut,
d'un coup, ôter ce risque,
Pour les humains,
Dont l'organisation était le gardien.

Atristée par son horrible mission,
Ailyth quitta le lieu de ces basses actions,
Non sans avoir entérré,
Celle qu'elle venait de tuer.

Perdue sur le chemin,
Et dans le labytinthe de son esprit,
Ailyth apparut donc avec un grain,
Et grand bien lui prit!

Se murant peu a peu,
Dans une solitude salutaire,
et derrière un masque déridant,
Pour ceux que le rire pouvait atteindre,
Elle devint experte des faux semblants.

Seule ou entourée,
de personnes à qui elle est liée,
Ailyth ouvre son coeur et son ame,
A ces bètes sans coeur ni ame!

Ressentant leurs ressentis,
Ailyth fait fi,
De leurs tentatives trop prévisibles,
Pour éclairer les autres vers l'inévitable...
La mort!

La morale de cette histoire est donc: Il n'y a pas plus fou que celui qui le réfute!"

Test RP :
J'ai volontairement écrit le test RP en deux parties, la première essayant de montrer l'origine de sa "folie", la seconde présente son comportement lorsqu'elle est "vraiment" folle, ce qui n'arrive pas trop souvent. En général, elle forme tout de même des phrases!

Première partie : De la détresse naquit la folie !
Cela faisait exactement deux années qu’Ailyth et son amie étaient en service pour l’organisation. Pendant une mission aux confins de sa zone, Ailyth découvrit une étrange fleure bleue, elle la cueillit et décida de l’offrir à son amie de toujours. Deux ans de survie dans ce monde étrange, il fallait le fêter !

C’est ainsi, la fleur posée sur l’oreille, qu’elle se rendit à la frontière de sa zone, près d’une caverne où les deux amies avaient pris l’habitude de se retrouver régulièrement.

Après quelques heures de marche supplémentaires, Ailyth arriva finalement au lieu de rendez-vous et elle fut surprise d’y trouver un homme en noir en lieu et place de son amie.

« -Ailyth, j’ai une mission spéciale pour toi.
-Ah ? Que se passe t’il ? Est-ce une mission en duo ?
-Non, c’est çà. Dit l’homme en sortant une enveloppe noire d’une de ses poches »

Ailyth tendit une main tremblante vers l’écrit noir. Elle n’avait jamais côtoyé d’autres claymores à part son amie. Enfin, si, elle avait rencontré d’autres guerrières lors d’une chasse a l’éveillée mais le courant était très mal passé. Alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir l’enveloppe, l’homme en noir s’éclairci la gorge et ajouta simplement :
« Le lieu de rendez-vous est la vallée à trois jours de marche vers l’ouest »
Avant de disparaître comme ces hommes savaient le faire.

Finalement, tremblant toujours, Ailyth ouvrit l’enveloppe et ses craintes se confirmèrent, le symbole était bien celui de son amie.

Elle rangea rapidement l’écrit noir dans son armure puis augmenta son aura et partit comme une flèche vers l’ouest, courant aussi vite que son corps le lui permettait. Après une journée de marche, une très mauvaise nuit passée contre sa claymore et une seconde journée de marche, Ailyth arriva enfin en vue du petit village qui servait d’entrée à la vallée où le rendez-vous était fixé.

En traversant le village, elle reçut l’accueil habituel que les humains réservaient à celles de sa race. Rapidement, un petit homme chauve et bedonnant, sans doute le maire, s’approcha d’elle et l’interpella.

« -Excusez moi, dame claymore, nous n’avons envoyé aucune demande à l’organisation et aucun yoma n’est apparu dans notre village. Dit il alors que des goûtes de sueur perlaient partout sur son visage
-Ne vous inquiétez pas, je viens simplement retrouver une amie, je repasserai dans quelques temps. Répondit Ailyth, froide comme la glace »

Sur ce, Ailyth continua sa route, traversant le village à grandes enjambées, alors que la foule s’écartait d’elle en murmurant. La guerrière ne s’en formalisa pas, elle n’avait qu’une pensée en tète : l’état de son amie lorsqu’Ailyth la trouverait.

Après une heure de marche supplémentaire, elle sentit enfin l’aura de son amie et se dirigea vers elle. Soudain, son amie apparut, debout sur un rocher. Son épée était dégainée, son visage montrait la souffrance qu’elle vivait ; ses traits étaient déformés, ses yeux d’or ne semblaient plus pouvoir fixer un point précis. Son corps aussi montrait des signes de « dégénérescence », ses bras tremblaient, ses vêtements étaient déchirés, sous sa peau, il était possible de distinguer des muscles qui se dilataient et régressaient régulièrement.

« -Ailyth, merci d’être venue ! Dit son amie dans un souffle
-Mais pourquoi ? Tu ne peux plus te retenir ? Demanda Ailyth, alors que des larmes coulaient sur ses joues
-Non, il faut croire que je n’étais pas assez forte.
-Tu mens ! Tu m’avais promis qu’on serait toujours ensemble, tu m’avais promis qu’on ne serait plus jamais seules
-Désolée… Aaaah, hâte toi, je t’en supplie, je ne peux plus le retenir.
-Non, je ne peux pas, je ne peux pas le faire !
-S’il te plait !
-Non ! »

Les deux guerrières se toisèrent pendant quelques secondes, puis, sans crier gare, l’amie d’Ailyth augmenta son aura de manière incontrôlable, ses traits se déformaient de plus en plus, elle était à la porte vers l’inhumanité.

« Ailyth, il ne me reste que quelques secondes »

L’interpellée dégaina enfin son épée et se prépara à frapper.

« -Merci, mon amie
-Je ne te le pardonnerai jamais !! »

Puis, Ailyth frappa, délivrant enfin son amie de sa souffrance. La seconde guerrière, mortellement blessée, ne souffrit pas. Seule une fine ligne rouge marquait l’endroit où l’épée d’Ailyth avait frappé.

Après avoir exécuté cette basse besogne, Ailyth s’écroula, tremblante, en larmes, trahie pour la seconde fois de sa vie. Elle tendit les bras et souleva le corps de son amie. Elle serra longuement cette autre guerrière, avec qui elle avait partagé tant de choses. Après plus d’une heure passée dans cette position, la vivante se leva enfin, récupérant l’épée de son amie et se dirigeant un peu plus bas dans la vallée, un corps sans vie dans les bras.

Alors qu’elle marchait, Ailyth commença à parler :
« -Tu m’a trahie
-…
-Tu m’avais promis qu’on serait toujours ensemble, tu m’avais menti depuis le début !
-…
-Tu es méchante, tu me laisses seule et tu me donnes des basses besognes. »

Ainsi, elle continua à marmonner des mots incompréhensibles en marchant, discutant avec ce corps sans vie. Alors que le soleil se couchait, Ailyth avisa un arbre isolé, baigné par la lumière jaune du soleil. Cela serait parfait pour la dernière demeure de son amie

«-Tu sera bien ici, je vais te laisser là »

Après avoir posé le corps, Ailyth le recouvrit de pierres, formant une sorte de cercueil gris autour de la sorcière aux yeux d’argent. Ensuite, elle planta l’épée de son amie contre l’arbre, retira le bouchon du manche et posa la petite fleure bleue qu’elle avait cueillie dans le trou ainsi libre. Enfin, elle plaça l’écrit noir de son amie dans sa propre claymore, collant les deux dans le manche de son épée.

«-Même si tu m’a trahie, le papier ne trahira pas son ami papier, ils seront toujours ensemble.
-…
-Je te le promets, je ne serai plus jamais trahie, ça fait trop mal ! »

En quittant la tombe, elle adressa un dernier signe de main à son amie puis se remis en route vers le village. En marchant, Ailyth continua de réfléchir, son cerveau bouillonnait dans sa tète.

« Être trahie, ça fait trop mal, c’est sur ! Tu as bien de la chance, mon amie, tu ne souffriras plus. J'espère que tu ne m'en voudra pas si je me renferme. Je redeviendrai celle que j'étais à notre rencontre. Enfin, je ne serai pas exactement la même, tirer la gueule ne me va plus! Je pense qu'il faut rire de chaque jour où l'on survit. »

Peu a peu, en marchant, Ailyth construisit sa nouvelle personnalité, détachée du monde, perpétuellement joyeuse, dépourvue de toute logique apparente. En arrivant dans le village, alors qu’elle souriait jusqu’aux oreilles, elle vit le maire revenir vers elle, intrigué par son humeur.

« Dame claymore, tout va bien ? »

Extrêmement rapidement, Ailyth pris le maire par les deux oreilles, déposa un baiser baveux sur le crâne dégarni de l’homme puis frotta la salive qu’elle venait de déposer avec sa manche, pour faire briller !

« Voilà, maintenant, ça fait miroir ! Dit Ailyth, comme si cela était naturel »

Le maire, totalement surpris, terrifié par ce qu’il se passait, ne savait pas comment réagir. Soudain, la claymore lui rendit sa liberté et disparut pour réapparaître au sommet du toit d’une des maisons. Alors qu’elle riait à gorge déployée, elle courut de toits en toits, enchaînant les acrobaties lorsqu’elle sautait puis, aussi rapidement qu’elle n’était arrivée, le calme revint dans le village.

Seconde partie : De la difficulté de gérer l’ingérable !
Une claymore était assise sur le bord d’une rivière, avec un bâton, elle semblait tracer des dessins dans le sable. Un homme en noir avança doucement vers cette femme et donna un coup de pied dans un caillou, pour avertir la guerrière de sa présence. Ailyth attrapa le caillou en plein vol, tournant la tète vers l’homme.

« Ailyth, j’ai une mission pour toi »

Sans répondre, elle se leva, s’approcha de l’eau et y lança le caillou pour faire des ricochets. Surpris, l’homme décida de tout de même poursuivre.

« Tu va te rentre au village de Gloubz, tu y retrouvera deux autres guerrières, vous partez faire une chasse à l’éveillé. J’espère que tu vas te calmer, sinon tu risques de ne pas y survivre. »

La femme commença à marmonner des choses incompréhensibles mais l’homme perçu bien un « C’est ce qu’on verra » parmi les paroles de la femme. Puis, elle récupéra son arme et partit vers sa prochaine mission.

Après une semaine de marche, Ailyth arriva dans cette petite bourgade qu’était Gloubz. Un homme en noir l’accueilli et la dirigea vers ses deux camarades. L’homme s’éclipsa rapidement, laissant les trois guerrières seules. Après quelques secondes à se toiser, l’une d’elle pris la parole :

« -Je me nomme Abigaïl, je dirigerai cette chasse. C’est la sixième que j’effectue.
-Je suis Juliette, je n’ai aucune expérience dans la chasse d’éveillés. Dit l’autre guerrière ».

Après quelques secondes de silence, les deux femmes tournèrent leur regard vers la troisième, qui n’avait toujours rien dit. Réalisant qu’elles attendait qu’Ailyth parle, cette dernière se montra du doigt en lançant un petit « Oh ! » surpris. Suite à ce geste, Abigaïl eut un léger mouvement de tète.

Ailyth leva la main, tout doigts écartés :
« Grhaaaaaaaaaaaaaa ! » Dit elle
Puis, elle avança sa main, deux doigts levés en forme de V et dit « Zo ! ».

Juliette la regardait maintenant totalement effarée, elle devait s’interroger sur qui était cette guerrière qui communiquait bizarrement.

« Ah, je vois, dit Abigaïl, c’est donc vrai qu’Ailyth est complètement folle. Est-ce ta seconde chasse à l’éveiller, Ailyth ? »

L’interpellée répondit une nouvelle fois de manière peu explicite : « Taratata tataaaaa ! » avant de volontairement s’écrouler au sol en riant.

« Et bien, cela risque d’être beau ! Soupira Juliette »

Abigaïl se leva rapidement, elle voulait vite sortir de cet enfer. Les deux autres guerrières lui emboîtèrent le pas. L’éveillé fut rapidement localisé, il se trouvait dans la forêt à proximité du village et ne camouflait absolument pas son aura. Toutefois, une fois le combat engagé, il paru évident à la capitaine que le tuer ne serait pas aussi facile que le débusquer. En effet, malgré les arbres et l’environnement traître, l’éveillait se mouvait avec une grande facilité. Les guerrières durent rapidement se rendre à l’évidence, il fallait réfléchir à une autre tactique pour le battre.

« Les filles, reculez » Hurla soudain Abigaïl

Les trois femmes se regroupèrent à une centaine de mètres du lieu du combat, plus au calme pour réfléchir.

«-Il est fort, Abigaïl, il est très fort ! Dit Juliette
-Oui, je sais ! répondit la capitaine
-J’effectue une diversion frontale pendant que vous le contournez et vous frappez par l’arrière. Dit une voix froide et sure, en provenance d’Ailyth
-Hein ? répondit Abigaïl
-Deux ! Dit Ailyth en louchant
-Non, avant !
-Euh … Un ?
-Après !!
-Trois !
-Je comprends rien ! Dit Juliette
-Moi non plus ! Mais on va tenter ce qu’elle a dit. Ailyth vas-y ! »

Sans attendre, Ailyth rengaina son épée, s’avança vers l’éveillé. Elle ramassa un caillou et lui lança sur la tète. Les quatre yeux du monstre se tournèrent vers celle qui venait de lancer ce projectile. Il s’avança rapidement, attaqua une première fois. Ailyth esquiva, mais son bras droit fut sévèrement blessé. Et, alors qu’il était prêt à frapper à nouveau, trois lignes violettes se dessinèrent sur le corps de l’éveillé. Ses deux bras tombèrent, tranchés net, et sa tète suivit rapidement. Abigaïl venait de lui donner le coup fatal.

Souriant jusqu’aux oreilles, alors que son bras se régénérait doucement, Ailyth leva les pouces vers ses camarades.

« Gzoh ! » Dit elle, sans doute son équivalent pour « bravo »

Après de rapides salutations, le trio se dispersa, chaque une repartant vers sa zone respective.

Voilà, j'espère que vous avez apprécié. Je préfère le dire, ce personnage est tout a fait sérieux, malgré son délabrement mental avancé. Il est vrai que cela sort de la "claymore folle classique" mais, ni l'originalité, ni le ridicule n'ont jamais tués personne! J'espère de tout cœur que ce personnage sera accepté!