Une rencontre imprévue, un dialogue aux portes de la ville

Invité

Parfois les évènements s'enchaînent à une vitesse telle, qu'il est aisé d'en perdre le fil, Neara qui était passée par Gonahl, par simple curiosité s'était d'abord retrouvée entrain de protéger une humaine, agissant pour la première fois sans qu'il lui soit confié de mission, elle avait réussi à la mettre à l'abri de la menace, avant de faire une rencontre plutôt singulière. Winsreï le claymore "super-sayan" qui avait dévasté la moitié de la ville en un instant, compromettant les plans de la belle, qui avait simplement espéré pouvoir exfiltrer Hirale sans causer de dommages à la cité ni avoir à tuer l'éveillé...Un bon éveillé étant un éveillé mort certes, mais étant donné qu'aucune requête n'avait été effectuée, elle n'y gagnait absolument rien et n'avait donc aucune raison de supprimer cette créature. C'était sans compter le mâle qui avait mit un terme précoce à son existence, ramenant de plus avec lui l'homme en noir répondant au noms d'Hélios.

Après son irruption, les choses s’enchaînèrent sans temps mort, l'homme en noir délivra la belle de la charge qu'était la vie de l'humaine et confiant celle-ci à Winsreï l'attira à part afin de s'entretenir avec. Il ouvre donc la marche, parmi les débris ce qu'était devenue Gonahl, la jeune femme le suivant en gardant le silence, c'était peut être bien la première fois qu'elle voyait Hélios de si près, il était assez grand et plutôt joli garçon, c'était peut être de là que venait la rumeur de son goût immodéré pour les jolies filles, en tout cas, il était calme dans son comportement et marchait d'un pas assuré, il semblait également bien plus jeune et plus humain que la plupart des hommes en noirs, ce qui était assez étrange étant donné que les rumeurs faisaient de lui quelqu'un d'assez âgé. Mais la belle savait bien que chaque rumeur contenait probablement autant de vrai que de faux. Pendant qu'ils marchaient en direction de la sortie du village, la belle prit le temps de se repasser chaque mot, essayant d'analyser d'éventuels sous entendus et surtout de comprendre ce qu'il pouvait bien lui vouloir.

"Eh bien n°9, depuis quand on agit sans ordre? Compte sur moi pour en toucher deux mots à ton intermédiaire."
"Quoique… non, je dirais rien pour cette fois. Tu permets…"
"Rufus habite à côté de la cathédrale, et oh! Surprise! Du côté encore intact. Dis-lui que tu viens de ma part, je le paierais avant de partir. Je vous rejoins plus tard avec la claymore, je dois lui toucher deux mots en tête-à-tête."
"Viens voir par là, faut qu’on parle."

Que pouvait-il bien avoir à lui dire qui nécessite de s'isoler aussi rapidement, et surtout pourquoi agissait-il ainsi, lui faisant croire qu'il mettrait Rado au courant de ce qu'il estimait être un écart de conduite, puis se ravisant, agissant comme si la destruction de tout un quartier de la ville n'était qu'un détail mineur et l'attirer à part, après avoir confié Hirale à quelqu'un qui ne semblait absolument pas digne de confiance au premier abord. Hélios était vraiment on ne peut plus singulier et la situation dans laquelle se trouvait maintenant la belle semblait pouvoir devenir très délicate à chaque instant, mais alors qu'elle triturait chaque information dans son esprit troublé, l'homme poursuivait sa marche tranquillement et silencieusement. Marche qui finit par les amener à l'extérieur de Gonahl, au niveau des grandes portes qui symbolisaient la frontière entre la cité et ses environs, là il s’arrêta et s'alluma de quoi fumer en attendant que la belle vienne à ses côtés.

Lorsqu'elle fut à ses côtés, elle hésitait, entre deux eaux, se demandant si elle allait subir un sermon, ou si la raison de tout cela était autre, dans le flou complet elle se dit qu'il valait probablement mieux qu'elle s'explique et justifie immédiatement ses actes afin de ne laisser planer un éventuel malentendu plus longtemps. Elle avala sa salive, en le fixant droit dans les yeux, concentrée pour garder son calme et cette expression neutre qui la caractérisait, aucune émotion ne filtrait en général par ses expressions faciales ou son regard, hormis ce que l'on pouvait prendre pour un regard terrifié parfois, mais qui signifiait tout autre chose pour un oeil averti. Elle entrouvrit lentement les lèvres et les mots suivirent simplement, sur un ton presque monocorde.

"Je n'avais nulle intention d'envoyer ad patres cet éveillé, il n'y avait aucune requête le concernant, j'ai simplement été intriguée par cet acharnement qu'il semblait avoir envers l'humaine et j'ai pensé qu'elle avait peut être quelque chose de spécial, c'est pourquoi dans le doute que je comptais la mettre hors de danger et la confier à l'organisation, car si une humaine en particulier peut attirer les éveillés alors ils auraient peut être su en faire quelque chose."

C'était là des motivations qui auraient pu sembler triviales, mais la belle pensait à chaque instant devoir agir dans l'intérêt de ses supérieurs, évidemment ce n'était qu'en partie la vérité, car même si elle avait effectivement pensé à agir de la sorte à terme, ce qui l'avait poussée à prendre les devants était une simple curiosité, comprendre elle même ce que l'humaine avait de différent, voir si elle était capable de tromper la vigilance d'un éveillé et lui échapper malgré le fait de devoir garder l'humaine auprès d'elle, savoir si elle était capable, éprouver ses tactiques et sa force, c'était tout ça au fond sa véritable intention. Mais était-il vraiment nécessaire de partager tout ceci avec Hélios en ignorant comment il allait réagir ? Pas vraiment, du moins pas pour le moment.

Elle finit par laisser glisser ses yeux sur Hélios avec plus d'attention, attendant bien sagement la suite, comment allait-il réagir ? Qu'avait-il donc à lui dire ? Les réponses viendraient et elle restait attentive, mais son esprit vagabondait sur les rumeurs et mystères qui entouraient Hélios, alors qu'en le regardant rien ne pouvait transparaître de tout cela, au final il semblait n'être qu'un jeune homme que la nature avait gâté d'un visage et d'une stature qui n'était pas désagréable à l'oeil. Lorsqu'elle réalisa ce à quoi elle songeait, la belle secoua lentement la tête essayant de reprendre ses esprits pour se concentrer uniquement sur la situation et les mots qui allaient être prononcés, dissimulant sous sa carapace de glace cette gêne temporaire qu'il faisait naître en elle.

Hélios attendait patiemment la guerrière, parfaitement décontracté. Il était en position de force du fait de son statut, la claymore en question brillait par sa discipline et son sens du dévouement... le bonheur intégral. Il songeait à Winsreï, se demandant s'il parviendrait à se calmer un minimum avec la jolie blonde. Belle plante du reste, il pouvait passer de moment en sa compagnie... lesquels? Les dieux seuls le savent et Hell s'en fichait royalement.

Lorsque la n°9 l'eut rejoint, il la trouva quelque peu hésitante mais ne releva rien pour ne pas la mettre plus mal à l'aise. Il continua de fumer, affectant un air distrait alors qu'il commençait déjà à regarder comment elle était faite. Attendant qu'elle se reprenne, il exhala de la fumée en relevant la tête comme pour en épargné la jolie blonde. Quand il l'entendit avaler sa salive, il rebaissa la tête et là, elle planta son regard d'azur dans le sien. Hélios eut un haussement de sourcils interrogateurs :

**Je l'impressionne à ce point?! C'est quoi ce bordel?!**

Se contenant pour ne pas rire de l'infortunée, Hell soutenu le regard de la jeune fille, y plaçant toute l'intensité possible. Ce premier contact avait quelque chose qui l'émoustillait... une excitation toute masculine. Lentement, sur un temps monocorde, elle se lança dans ce qui sonnait comme un rapport aux oreilles de l'homme :

- Je n'avais nulle intention d'envoyer ad patres...

**ad patres, comme c'est joli comme expression**

... intriguée par cet acharnement qu'il semblait avoir envers l'humaine...

**elle est bonne en même temps! Moi aussi je l'aurais bien harcelé!!**

... comptais la mettre hors de danger et la confier à l'organisation, car si une humaine en particulier peut attirer les éveillés alors ils auraient peut être su en faire quelque chose.

**hein?! Merde... j'aurai dû tout écouter je trouve ça limite con la fin... ou alors ça l'est? roooo non... c'est pas possible... c'est moi qui est merdé... bon voyons...**

Hélios observait la claymore, tirant sur sa cigarette, la fumée remontait doucement devant ses yeux, tandis qu'une mèche brune glissait sur son front. Ses iris sombres scrutaient la guerrière et plus particulièrement le plus clair des deux... Apparemment, la curiosité était réciproque, la guerrière le détaillait à la sauvette. Il fit mine de regarder ailleurs, et portant, à sa manière il la détaillait aussi.

**Joli trouble... j'en profite ou pas?**

Un mince sourire passa sur les lèvres de l'homme. Il passa sa langue sur ses lèvres pour les humidifier, puis balança sciemment son mégot dans des feuilles mortes.

**Si ça crame, j'essaye**

Il fixa attentivement les cendres, comme si soudain cela devenait vital. Tout n'étant qu'un jeu pour Hell, ce qui suivrait ne serait sans doute pas sérieux... Après tout, toutes les femmes qui avaient marqué sa vie s'étaient plus ou moins imposées à lui. Puis, ce qui devait arriver : arriva, elles commencèrent à prendre feu. Il alla l'éteindre avec son pied, nonchalant en sifflotant tout fier de lui. Se demandant comment il allait s'y prendre.

Quand il se redressa en faisant face au n°9, un sourire charmeur et chaleureux aux lèvres, il vit la guerrière secouer la tête doucement comme si elle essayait de reprendre ses esprits pour se concentrer... surprenant cet état, Hélios ne put se contenir : il éclata de rire, d'un rire clair et franc, sa tête légèrement inclinée en arrière, les mains dans les poches, parfaitement détendu. S'approchant de la demoiselle, la lorgnant avec un soupçon d'insolence dans le regard, il s'adressa à à la demoiselle, souriant et affable :

- Bah alors? Calme ma grande! Je suis pas ton supérieur! Je t'ai juste sortie d'affaire, c'est tout! Enfin...

**roooooooooo!!! le mensonge pourriiiiiiiiiiii!!!!**

Se trouvant en face d'elle, il la remarqua qu'il la dépassait bien d'une tête, baissant ses yeux de velours auburn, inclinant la tête... posé, paisible, il soupira puis d'une voix aussi douce que son doigt relevant le menton de la belle, il lui dit :

- à quoi oses-tu penser toi? Tu n'es pas au courant pour moi et d'autres "guerrières"? ça te dérange pas que je puisse t'envisager de cette façon?!

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Inspirant à intervalles réguliers la fumée de sa cigarette, Hélios semblait jauger Neara de la même manière qu'elle l'avait fait jusqu'ici. Puis il détourna le regard et jeta ce qui était son mégot dans un tas de feuilles sèches et mortes plus loin, pourquoi dans cette direction, la réponse n'était pas évidente et quand bien même elle n'avait pas de sens pour la jeune guerrière qui voyait là un de ses supérieurs, fixer le tas de feuilles comme si sa vie en dépendait. Lorsque le feu prit, il alla l'éteindre avec une attitude nonchalante, qui lui rappelait un peu celle d'Aeranna, mais dans ce cas présent, l'homme en noir sifflotait comme si l'embrasement d'un tas de feuilles mortes lui faisait éprouver une certaine satisfaction, était-il simplement entrain de s'amuser ou quelque chose dans ce goût là, difficile à dire. Il finit par lui faire face, lui offrant un sourire chaleureux, alors que la belle secouait lentement la tête pour chasser ce trouble, il éclata de rire avant de se diriger vers elle, toujours avec cette sorte de nonchalance, la reluquant un peu comme si il cherchait à prolonger cette gêne qu'elle avait ressentie et qu'il avait peut-être remarqué.

"Bah alors? Calme ma grande! Je suis pas ton supérieur! Je t'ai juste sortie d'affaire, c'est tout! Enfin..."

La belle soupira longuement et maugréa quelques mots.

"Je n'avais rien demandé de tel.."

Mais elle n'était pas encore au bout de ses surprises et Hélios ne semblait visiblement pas s'arrêter en si bon chemin, alors que la jeune guerrière avait le regard dans le vide, tentant comme à son habitude de masquer ses émotions, l'homme en noir eut un geste auquel elle ne se serait jamais attendue, un de ses doigts vint frôler son menton pour relever le visage de la belle en direction du sien. Celle-ci eu comme seule réaction de rester bouche bée devant l'homme alors que les mots glissaient sur elle comme un serpent, l'enlaçant et resserrant son étreinte autour d'elle. Elle rougit légèrement en entendant ses paroles, perturbée bien plus qu'elle ne voudrait l'avouer, le problème réel étant qu'elle n'avait encore jamais été courtisée jusqu'ici et que son interlocuteur allait droit au but, sans vraiment chercher à la ménager, au contraire.

"à quoi oses-tu penser toi? Tu n'es pas au courant pour moi et d'autres "guerrières"? ça te dérange pas que je puisse t'envisager de cette façon?!"

La belle ne sut quoi répondre dans un premier temps, les mots fusant à grande vitesse dans son esprit.

"Quoi ?!? Mais il est gravement atteint !! Il me prends pour quoi celui là ?!?"

Même si son approche possédait une certaine classe, la guerrière ne le voyait pas du même oeil.

"J..Qu..Non mais...Je ne vois pas l'utilité de cette question."

D'un mouvement de la nuque elle détourna son visage en fermant les yeux, tentant de garder son calme, malgré sa voix tremblante qui trahissait sa gêne. Elle ferma les yeux et se retourna, les joues rougies comme deux belles pommes bien mûres.

"Si je vous ai suivi c'était parceque vous aviez quelque chose à me dire, non ? Alors je suis tout ouïe.."

Les hommes étaient tous quelque chose de compliqué, celui-ci dépassait la compréhension de la guerrière, dans une telle situation, aux portes d'une cité à moitié en ruines, il profitait de son statut pour la mener dans une sorte de traquenard où il allait même jusqu'à tenter de lui faire du plat. Non décidément, ce comportement dépassait toute logique à ses yeux et pourtant il l'avait fait et sans hésiter qui plus est, la belle espérait alors simplement pouvoir retrouver sa quiétude sans qu'il ne revienne à la charge, mais après avoir émis tant de signaux extérieurs la trahissant c'était probablement peine perdue, le pire dans le lot étant probablement qu'elle n'était pas insensible à son charme. Ses derniers mots avaient réveillé une curiosité en elle qu'elle pensait avoir enterré depuis longtemps, comment étaient les hommes, à quoi "cela" ressemblait-il, qu'est ce que l'on pouvait ressentir. Son yoki s'emballait, malgré tous ses efforts, elle avait été plus que perturbée par tout ceci, sachant pertinemment qu'elle ne pouvait simplement se contenter de partir alors qu'il avait émis le souhait de lui parler, elle restait là, lui tournant le dos, chose plus qu'impolie, mais qui lui était nécessaire pour tenter de retrouver un semblant de quiétude.

"à quoi oses-tu penser toi? Tu n'es pas au courant pour moi et d'autres "guerrières"? ça te dérange pas que je puisse t'envisager de cette façon?!"

Un délicieux silence s'installa quelques instants, instants durant lesquels Hell regarda les lèvres de la claymore sous toutes les coutures. Lorsqu'elle se mirent à bouger pour parler, il resta presque de marbre tellement il était concentré sur les plissements et étirements des lèvres de le jeune femme. Elles avaient l'air si souple et douce, une envie de les suçoter le démangeait au plus haut point.

"J..Qu..Non mais...Je ne vois pas l'utilité de cette question."

L'hésitation de la jeune femme lui arracha une vague de satisfaction, comme un courant électrique lui parcourant tout le corps, elle commençait sérieusement à lui plaire!

**Le glaçon fond? Cocasse!**

Hell esquissa un demi-sourire en entendant cela, puis il eut un pincement agacé quand d'un mouvement de la nuque, elle lui cacha ses belles lèvres... son doigt resta figé, sans le contact doux de la peau de la jeune fille, fermant les yeux elle tentait de retrouver son calme. Mais ce n'était pas du tout ce qu'il souhaitait lui! Bien au contraire, il voulait qu'elle pète un plomb oui! Alors qu'il s'apprêtait à s'approcher d'avantage, les yeux toujours clos, elle se retourna. Il faillit pousser un juron mais un petit détail le calma net : les joues rougies de la belle lui donnait l'impression que la bataille était loin d'être perdue en fait.

"Si je vous ai suivi c'était parce que vous aviez quelque chose à me dire, non ? Alors je suis tout ouïe.."

Hell resta immobile, autant pour la réponse que pour le joli panorama qui s'offrait à lui. Avait-il quelque chose de réellement susceptible de la garder là? Non... mais est-ce que ce n'était pas un prétexte... n'importe quelle autre guerrière savait que lorsqu'Hélios s'amusait à ce genre de chose, c'était toujours avec des sous-entendus, des arrières pensées très "masculines". Mais elle... il n'avait jamais eut l'occasion de vraiment la croiser. Elle semblait peu au courant, voire, elle ne croyait peut-être pas aux rumeurs concernant l'homme en noir et son pécher mignon : les femmes.

Alors qu'il allait lui balancer une vanne pour qu'elle se retourne pleine de verve, il se ravisa... Après tout... Son cul était pas mal aussi!

**Mais c'est tout simplement splendide ce que la vie en grand air peut provoquer sur l'anatomie féminine... quel beau cul! C'est sensiblement symétrique... bien plein, mais pas gros... symétriques et identiques...**

Entrain d'observer pleinement l'arrière-train de la guerrière, il en avait presque oublié la question... il prit une grande inspiration et regarda en l'air, tout en prenant une cigarette et en l'allumant. Il regarda le yoki de la femme, il irriguait tout son corps, le rendant presque lumineux... une lumière éclatante, palpitante, sinueuse, comme un ruisseaux qui cascade sur le flanc d'une montagne. Tout en fumant et en se laissant charmer par le jeu de cette énergie féérique, il se souvint... exhalant la fumée, il répondit à la guerrière avec une voix douce et basse :

- quelque chose à te dire... pas vraiment en rapport avec notre chère Organisation... mais oui... quelque chose me brûle les lèvres...

**T'embrasser, te lécher, te dire plein de choses palpitantes pour voir tes joues s'empourprer, mais bon... on va pas y aller trop vite non plus hein...**

Il garda la distance entre lui et la guerrière, l'appréciant pour le moment. Il pouvait continuer de sous-peser chaque partie comme il le souhaitait. Savait-elle à quel point il était imprudent de tourner le dos à cet homme là? Il laissa encore un peu de temps à la jeune fille, lui laissant reprendre son souffle, fumant tranquillement. Puis il se rapprocha d'elle à quelques centimètres de son dos, il jeta sa cigarette et passa ses mains en même temps sur ses hanches, doucement mais fermement. Puis approcha sa bouche de l'oreille droite de Neara, avec un brin de malice dans la voix et lui murmura :

- Il y a plusieurs manières d'être toute ouïe tu sais... d'ailleurs... à titre informatif... me tourner le dos avec des fesses pareilles... c'est une incitation pour ne pas dire une invitation... tu as vraiment de la chance que nous soyons devant la porte de la ville... sinon... sinon...

La respiration d'Hell était tiède dans le cou de la jeune femme, elle pouvait certainement sentir la tête de l'homme s'incliner, ses cheveux caressant et effleurant la peau pâle de la belle, alors que ses lèvres déposaient de frêles baisers sur son cou de l'oreille au creux de l'omoplate...

Subitement, il se redressa et recula, frustré, il lui dit avec un ton ironique :

- Bien! J'arrête là! Je suppose que ça te rassure?!

Il marcha, subitement pressé, vers la forêt qui entourait la ville. Leste comme un félin, il sentit une faim particulière l'assaillir. Le suivrait-elle ou non? Si c'était le cas, supporterait-elle ce qu'elle découvrirait en le faisant?

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Alors que le regard d'Hélios venait se poser sur la guerrière, celle-ci n'avait pas la moindre idée du genre d'idées saugrenues qui pouvaient flotter dans son esprit à cet instant. Tout ce qu'elle pouvait ressentir de lui ne l'aidait en rien à le cerner, il semblait calme presque songeur, alors qu'elle attendait qu'il réponde à sa question. En attendant elle profitait de ce répit pour recouvrer son calme peu à peu, essayer d'effacer tant bien que mal cette gêne qu'elle avait ressenti, mais c'était sans compter sur le désir qu'Hélios aurait pu ressentir à cet instant précis. Elle essaya donc la technique la plus connue et réputée pour retrouver calme et quiétude, commençant à inspirer et expirer lentement, en prenant son temps, alors que dans son dos, en prenant une grande inspiration, Hélios finit par détacher son regard du postérieur de la belle, avant de s'allumer une cigarette, c'est lorsqu'il exhala la fumée précédemment inspirée, que l'homme en noir lui offrit sa réponse.

"Quelque chose à te dire... pas vraiment en rapport avec notre chère Organisation... mais oui... quelque chose me brûle les lèvres..."

*Je n'ose imaginer ce qu'il va pouvoir me dire*

Neara savait pertinemment, que l'homme en noir ne s’arrêterait pas en si bon chemin, après tout, si dés leur première vraie rencontre il avait pu l'aborder d'une manière si singulière sans aucune gêne, il ne se retiendrait surement pas pour presser un peu le pas et aller plus en avant dans sa tentative. Un temps mort glissa dans la conversation, Hélios resta là un instant sans bouger, ni réagir, peut-être voulait-il lui laisser un temps de répit, ou peut-être cherchait-il encore ses mots, dans tous les cas, la guerrière en profitait pour continuer sa démarche, bien décidée à recouvrer une quiétude totale avant qu'il ne passe à nouveau "à l'attaque". Passé ce léger moment de répit, lorsqu'il eut fini de fumer, il se rapproche à nouveau de la belle, posant ses mains sur les hanches qu'il avait si longuement observées, l'homme en noir approcha doucement son visage et vient lui susurrer quelques mots à l'oreille, avec un brin de malice dans la voix.

"Il y a plusieurs manières d'être toute ouïe tu sais... d'ailleurs... à titre informatif... me tourner le dos avec des fesses pareilles... c'est une incitation pour ne pas dire une invitation... tu as vraiment de la chance que nous soyons devant la porte de la ville... sinon... sinon..."

*Sinon quoi ?*

Finalement la belle ne fut même pas surprise lorsqu'elle sentit Hélios déposer des baisers le long de son cou, il commençait à devenir un brin prévisible, même si Neara savait pertinemment qu'il ne fallait pas forcément prêter foi au rumeurs, celles qui concernaient le gout immodéré de cet homme pour les belles femmes, semblaient bel et bien fondées. Neara se retourna lentement et vint poser son index et son majeur sur les lèvres d'Hélios, le regardant droit dans les yeux, semblant calme et sereine. Bien sur au fond il en était tout autrement, sentir le souffle d'un homme contre sa peau ainsi, jamais cela ne lui était arrivé auparavant, mais la belle faisait de son mieux pour ne rien laisser paraître, il la troublait certes, mais intérieurement, car à l'extérieur, ce trouble restait invisible, seul son yoki aurait encore pu la trahir, mais seulement pour quelqu'un disposant d'excellentes facultés à la lecture du yoki.

"Est-ce réellement avisé d'avoir ce genre d'attitude face à une guerrière dont on ignore tout ?"

La belle agrémenta cette remarque d'un fin sourire, alors que son regard plongeait dans celui de son interlocuteur, c'est alors qu'il se redressa, comme frustré, lui disant sur un ton ironique, qu'il allait s'arrêter là et qu'il supposait que cela allait la rassurer. Comme si après être allé déjà si loin dans sa démarche, il lui suffirait de se reculer pour faire tout oublier. L'homme en noir avait décidément une attitude assez étrange et semblait se complaire à tenter de la surprendre à chaque instant. Alors qu'il prit la direction de la forêt environnante, la belle prit un instant pour réfléchir. Essayait-il d'éveiller un intérêt quelconque en elle ? Hélios avait-il l'intention, ou la prétention, de faire naître en Neara un certain désir, par ses premiers gestes puis par sa manière de se défiler ? C'était une question intéressante, mais à laquelle Neara n'avait pas la réponse et l'éventualité qu'il souhait l'attirer dans la forêt pour disposer d'elle plus aisément était assez rédhibitoire. Toutefois poussée par la curiosité elle prit sa suite simplement.

*Après tout je n'ai plus aucune raison de rester en ces lieux et puis il m'intrigue...*

Suivant l'homme en noire, Neara ne cherchait pas à se faire discrète, sans toutefois chercher non plus à attirer son attention. Elle le suivit, sans fioritures alors qu'il s'engouffrait dans la sombre verdure non loin, se recoiffant avec les doigts, arrangeant ses cheveux qui avaient été légèrement désordonnés par tout ce tapage plus tôt. La belle passa la main sur son cou, où elle sentait encore sur sa peau les lèvres d'un homme que l'on pouvait facilement qualifier d'entreprenant. Cette sensation qu'elle avait ressenti lorsqu'il déposait ses lèvres sur sa peau avait eu un quelque chose d'agréable mais dans la même temps et d'un autre côté, elle s'était sentie souillée par le fait qu'il puisse penser disposer d'elle à sa guise.

*Ne suis-je qu'un bout de viande fraîche à ses yeux ?*

C'était là le genre de pensées qui lui traversaient l'esprit, depuis toujours Neara avait cherché la reconnaissance de ses supérieurs, toutefois ce n'était pas "là" le genre de reconnaissance qu'elle souhaitait trouver, bien au contraire, dans un sens de ce fait, si elle prenait la suite d'Hélios et le suivait sans vraiment réfléchir aux conséquences possibles ou probables, c'était tout autant pour assouvir sa curiosité vis à vis de lui, que pour le forcer à admettre qu'elle n'était pas juste une future conquête et qu'elle méritait son respect, non pour ses attributs physiques qui semblaient lui plaire, mais plutôt pour l'ensemble de sa personne ainsi que ce qu'elle représentait pour l'organisation, une guerrière prête à tout pour accomplir les missions qu'ont lui confiait, une combattante prête à mourir pour ses supérieurs et surtout une semi-démone, chiffre unique, dont les talents ne pouvaient se résumer à ce qu'ils pensaient déjà savoir à son sujet.

Hélios s'en était allé subitement, sèchement. Était-ce à cause du peu de réactions visibles de la belle? Non, il savait pertinemment qu'il lui faisait beaucoup plus d'effets qu'elle ne le laissait paraître.

L'homme s'en était allé à cause de l'une de ses fringales subites... Cela faisait déjà un mois qu'il ne s'était pas véritablement nourri comme il se devait de le faire pour survivre. Son espèce s'alimentait d'humain depuis la nuit des temps, il ne pouvait que retarder l'échéance, mais inéluctablement, il ne pouvait y résister indéfiniment. Il passait aux yeux des autres comme un bon vivant qui mangeait comme un moineau... Et pourtant, maintenant, la faim lui dévorait les entrailles, entrailles qui lui manquaient de plus en plus.

Alors qu'il s'éloignait en toute hâte de la guerrière, pour la protéger de ce qui allait suivre, sa réponse lui tournait en boucle dans la tête, comme un harcellement ironique : "Est-ce réellement avisé d'avoir ce genre d'attitude face à une guerrière dont on ignore tout ?"

**Quelle vaste plaisanterie... elle se prend pour un danger, alors que c'est moi le véritable prédateur...**

Il se rappelait son doigt sur ses lèvres... ce simple geste lui avait alors déclenché une faim que trop connue! D'où la sécheresse de la réponse. Il avait fait cela pour passer pour un goujat, un salopard dont on abandonne la compagnie dégouté. Quand il se rendit compte que la jeune femme continuait de la suivre : il stoppa net et se retourna brusquement en la fixant, haletant, des perles de sueurs perlaient le long de ses tempes, il commençait à sentir que le contrôle de son yoki allait s'estomper.

La surprenant alors entrain de passer la main sur son cou, à l'endroit où avait passer ses lèvres, il sentit temporairement son mal-être stoppé. Mais les symptômes physiques d'un "malaise" demeuraient.

- T'es décevante comme femme! Le glaçon fond! évites de me prendre pour un con! Mais là vois-tu... je n'ai que faire de toi! (...)

Il débita un flot de connerie, se voulant vexant. Son sourire méchant cachait une certaine détresse : il fallait impérativement qu'elle s'en aille. La dernière guerrière qui l'avait vu sous forme complète avait fini dans son estomac, il n'avait aucune envie qu'elle finisse ainsi! Surtout que la précédente en question, n'avait pas simplement été dévoré... il l'avait torturé avec un plaisir quasi-sexuel. Lorsqu'il prenait sa forme de dragon, tout en lui devenait démesuré et ses pulsions colossales ne croisaient que trop peu de résistances.

Ne s'écoutant plus et ne faisant plus attention aux dires de la belle à son encontre, Hell faisait des efforts de plus en plus douloureux pour contenir son énergie. Sa main droite était plaqué contre un tronc d'arbre, contractée et figée, tandis que sa main gauche était sur ses yeux. Sa mâchoire contractée durcissait ses traits et empêchait tout paroles de sa part.

**Résistes... penses à autre chose... t'es plus fort que ça...**

Une voix douce de femme résonna alors dans sa tête, la caressante et tendre sirène lui susurrait :

**Oh non... Mon amour... Laisse déferler ton pouvoir... Donnes toute l'étendue de ta soif, de ta faim... Je t'aime ainsi... J'aime le "Dragon aux yeux pourpres"... Ma bête... Mon monstre...

Kuro... Kuromitzu... Arrêtes ma douce... Je t'en prie... Ne m'y pousse pas...

Tues cette femme, tues tous ces humains... Elle n'est rien, ils ne sont rien... Ne te l'ai-je pas assez dit? J'aime ce que tu es, je suis la seule qui t'es aimé tel que tu es... Elle ne te verra que comme un monstre... Eux aussi... Alors, dévores ces créatures inférieures et sois fier de ta race...**

Le délire d'Hell devenait de plus en plus prenant. Plus que la voix de Kuromitzu, il pouvait la voire telle qu'elle fut, belle femme ténébreuse dans son kimono aux tons pourpres. Elle s'approchait de lui et il ne pouvait faire que la regarder désespéré par cette beauté cruelle qu'elle avait été et qui l'avait fasciné alors.

**L'entends-tu? Le premier battement de cœur de l'éveil?**

Les paroles de la femme furent accompagnées d'un geste : elle posa la main sur le torse de l'homme au niveau du cœur. Et c'est de là que tout se déclencha en lui-même et devint pleinement visible de l'extérieur.

Hell gémit comme libéré, se détendant subitement en relevant la tête, semblant fixer le ciel. Puis il rit décontracté, sa main jusque là appuyée à l'arbre, le brisa net juste en se refermant. Alors que le doute quant à son nature en prenant un coup, son yoki lui échappa à chaque pulsation cardiaque. L'énergie s'expulsa comme des ondes hors du corps de l'homme. Ce n'était pas simplement visible pour quelqu'un qui savait lire les émanations démoniaques, l'environnement autour d'Hell subissait le relâchement de sa puissance. Il fit face à Neara, s'adressant à elle avec un sourire taquin :

- Encore là? Tu es suicidaire?

De taquin, le sourire devint carnassier alors qu'une somme d'énergie démoniaque s'expulsait hors de lui, chaotiques et puissantes. Mais la transformation physique n'était pas encore vraiment visible, on n'était encore qu'au stade des prémisses, ses yeux flamboyants, seuls, trahissaient ce qui allait se produire et sa vrai nature. Sans se départir de son air de prédateur sûr de lui, il commença à se dévêtir tranquillement :

- Figures-toi, que je ne suis pas du tout humain, je ne les ai jamais été contrairement à toi ou aux éveillés. Je ne suis pas un mulet mais un pur sang...

Il ria en disant cela tandis qu'il était complètement nu. Il huma l'air en passant la langue sur ses lèvres :

- Tu veux que je te dise ce qui m'a fait le plus marrer tout à l'heure? Que tu t'imagines avoir le contrôle en pensant que je ne voyais pas ce qui se passait en toi!

Il pointa l'un de ses yeux du doigt et lui balança :

- Cet œil-là voit clair en toi, c'est grâce à lui que j'ai vu ton yoki s'emballer alors que tu jouais au prude!

Il eut un air ailleurs quelques secondes et soudain, dans une sorte d'explosion qui semblait invraisemblable au vue de tout ce qui s'était extériorisé déjà hors de l'homme, il changea de forme. En un instant, un dragon aux proportions gigantesques apparut, déployant ses ailes violemment et arrachant tout sur leur passage. Il poussa une sorte de rugissement énorme et terrifiant digne d'un dragon tel qu'imaginé par les hommes dans leurs légendes. Puis il s'envola droit sur la cité qu'il venait de quitter. Son arrivée dans les murs fut salué par des hurlements de terreur. Alors que Neara se retrouvait seule dans le bois, la bête assouvissait sa faim...

Invité

"T'es décevante comme femme! Le glaçon fond! évites de me prendre pour un con! Mais là vois-tu... je n'ai que faire de toi! (...)"

En un instant la situation changea vraiment, l'homme qui s'était voulu charmeur auparavant, devenait froid, vexant, enchaînant des paroles toutes plus piquantes les unes que les autres. Il arborait même un sourire méchant sur son visage qui avait semblé si paisible jusque là, il se passait quelque chose certes, mais la guerrière n'avait pas la moindre idée de ce qui pouvait se tramer en réalité, comment aurait-elle pu s'imaginer ce qui allait finir par arriver. Alors qu'il prenait appui contre un arbre, Hélios semblait perdu dans ses propres pensées et quelques mètres plus loin, Neara cherchait à comprendre ce qui pouvait bien traverser son esprit. Pourquoi un homme qui avait cherché à la séduire ainsi sans montrer la moindre gêne se trouvait-il dans cet état maintenant ? Il semblait lutter intérieurement de toutes ses forces, son visage figé dans une expression presque douloureuses, sa mâchoire contractée, immobile comme bloquée par les propres muscles qui l'actionnaient.

**Mais qu'est ce qui lui arrive ?**

Soudainement il gémit, se redressant, comme si il venait de se libérer d'une entrave qui l'avait plongé dans cet état. La belle ressentit alors les vagues de yoki exhaler du corps d'Hélios, il ne faisait dorénavant plus le moindre doute quant à sa nature, du moins quant à ce qu'il n'était pas, en effet humain, il ne l'était pas. Lorsqu'il lui fit face, la belle arbora une mine plus que perplexe devant ce spectacle, elle faisait face à un homme en noir qui s'avérait être quelque chose de différent que ce qu'elle avait senti jusque là, elle n'y avait pas prêté plus d'attention que cela auparavant, mais son odeur n'avait rien à voir, ou presque, avec celle d'un humain, d'un guerrier ou même d'un éveillé, il devait être quelque chose de sensiblement différent, mais rien qu'elle ne connaisse ou ai déjà eu l'occasion de voir jusque là.

**Qu'est ce que tu peux bien être au juste ?**

"Encore là? Tu es suicidaire?"

Le visage d'Hélios prit l'air d'un prédateur, le même genre d'air que pouvait arborer un éveillé juste avant de libérer la totalité du démon en lui, le genre d'un ma^le exultant à l'avance du massacre qu'il s'imaginait déjà commettre, ce genre d'air qui écoeurait la belle mais qui pourtant lui semblait si familier. Puis il commença à se dévêtir, simplement, avant de lui adresser à nouveau quelques mots.

"Figures-toi, que je ne suis pas du tout humain, je ne les ai jamais été contrairement à toi ou aux éveillés. Je ne suis pas un mulet mais un pur sang..."

**Il a complètement perdu pied ou quoi ?!?**

Un rire glacial traversa l'étendue d'arbres dans laquelle ils se trouvaient et un léger frisson vint parcourir le dos de la belle.

"Tu veux que je te dise ce qui m'a fait le plus marrer tout à l'heure? Que tu t'imagines avoir le contrôle en pensant que je ne voyais pas ce qui se passait en toi! Cet œil-là voit clair en toi, c'est grâce à lui que j'ai vu ton yoki s'emballer alors que tu jouais au prude!"

** Ça me fait une belle jambe tiens, voilà il sait que je n'ai jamais connu le contact d'un homme, mais en te voyant maintenant, Je m'en porte pas plus mal tiens !**

Un immense yoki explosa, en un instant seulement ce qui fut Hélios disparu totalement, laissant place à un immense dragon. La belle ne bougea pas d'un pouce, fixant le dragon alors qu'il rugissait à pleins poumons, continuant de l'observer alors même qu'il quittait les lieux à une vitesse assez surprenante, prenant la direction de Gonahl, le petit village qu'ils venaient de quitter et dont les habitants ne se doutaient probablement pas de ce qui les attendaient. Dans ce qui était plus un réflexe qu'autre chose, la belle sauta d'arbre en arbre avec l'agilité d'un félin pour prendre de la hauteur, lorsqu'elle se retrouva à la cime des arbres elle observa au loin le macabre spectacle qui prenait place dans les murs de la ville.

**Des hurlements de terreur dans une ville, une bête affamée, rien de différent d'un simple éveillé jusque là.**

La jeune femme n'avait qu'une question qui lui traversait l'esprit en cet instant, l'organisation aurait-elle pu être au courant du monstre qui dormait en son sein ? Il n'y avait pas de raisons logiques qui puisse expliquer qu'ils admettent l'ennemi en leur sein et pourtant, les anciens avaient déjà fait preuve d'un esprit assez retors par le passé et après tout il était aussi impossible qu'ils acceptent en leur sein un éveillé sans même savoir que celui-ci en était un, la seule déduction logique pouvant s'imposer alors étant, qu'Hélios et sa nature était parfaitement connu des hommes en noirs, de ce fait, il représentait surement quelque chose vis à vis de leur ambitions. Un sourire assez macabre parcouru le visage de la belle.

"Il y a un instant tu n'étais qu'un homme, un simple coureur de jupons, mais maintenant tu deviens enfin intéressant à mes yeux..."

Spoiler:

Admin

ÉVALUATION DU RP

HÉLIOS :

évaluation du xp : 0 pts

évaluation du rp : 12 pts

total brut : pts, handicape-Hélios/éveillé de rang 5 : 12/4 = 3 pts à reporter sur la jauges d'Hélios

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